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EPICURE: LETTRE A MENECEE (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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epicure
Le bonheur est le fondement de la philosophie morale. Le bonheur est un désir naturel à tout individu. Épicure répond à deux questions * Pourquoi hésite-t-on à philosopher quand on est jeune ? Cette question signifie en fait pourquoi refuse-t-on le bonheur ? Car philosopher c'est atteindre le bonheur. Pour Épicure il est tout à fait insensé de chercher à refuser le bonheur. On a une image fausse de la philosophie. On croit qu'il y a d'autre moyen que la philosophie pour atteindre le bonheur. On hésite à philosopher quand on est jeune, car on peut se poser trop de questions inutiles sur la vie au détriment de la pratique. Quand on est jeune, on peut s'installer facilement dans le conformisme, vivre par rapport aux autres, ou dans un refus de philosopher, c'est à dire de penser par soi-même pour vivre par rapport aux autres, imaginant éviter les questions qui pourraient détourner la recherche du bonheur. Rechercher le bonheur, c'est le refuser en l'anticipant ou en le retardant. Au lieu de vivre le bonheur, on veut prendre du bonheur. Atteindre le bonheur est difficile à cause de cela, mais c'est possible. Il ne faut pas confondre le plaisirs et les plaisirs. Epicure dit que le bonheur est le plaisir de vivre, et non point les plaisirs de la vie. Le plaisir de vivre anime les plaisirs de la vie, pas le contraire. Le plaisir de la vie est à deux Cela explique sa philosophie morale. Épicure ne croit pas au sentiment d'amour, mais à l'amitié. Quand on est jeune, on ne peut qu'hésiter devant les plaisirs de la vie. Les expériences des plaisirs multiples peuvent faire hésiter. Quand on est jeune, on peut être aussi présomptueux c'est à dire imaginer que son seul plaisir est le plaisir. Le plaisir n'est pas seulement plaisir. Pour Épicure, il n'y a pas d'expérience du bonheur, mais le bonheur est une expérience. * Pourquoi hésite-t-on philosopher quand est vieux ?
epicure

« rien n'est plus difficile que de mettre en oeuvre la pratique.

Il ne suffit pas d'énoncer une théorie pour établir lapratique.Il y a une difficulté de mettre en place la philosophie épicurienne, bien qu'elle soit fondée sur des éléments simpleset nécessaires : ne pas redouter la crainte de la mort par exemple.

Epicure rend explicites les règles del'enseignement de la morale du bonheur.

"Observe" : savoir observer et non pas seulement réfléchir.

Observerimplique une règle d'observation et observer une règle d'observation est déjà une mise en pratique, c'est à dire unefaçon de remarquer et d'observer les conséquences.

Pour Épicure on ne peut pas séparer les conséquences de leurprincipe.

Il va rappeler à Ménécée les principes d'application morale, "en te convaincant".

Se convaincre, c'estentendre la vérité.

Épicure souligne la difficulté de l'enseignement de la morale épicurienne, car l'enseignementimplique des fins à atteindre, ce qui peut correspondre pour le disciple à un finalisme moral difficile à atteindre, alorsque la morale repose en vérité non sur des fins mais sur des principes.

Certains interprètes ont pensé que la moraleépicurienne se ramenait à un simple finalisme, c'est à dire atteindre le bonheur serait la fin du bien vivre.

Ce seraitune façon de croire que le bonheur serait d'une certaine manière inaccessible.

En fait, le bien vivre est l'application,c'est à dire une mise en oeuvre de principes.

Il faut appliquer les principes, les éléments nécessaires pour se dirigerdans la vie.

Il y a une difficulté de la mise en place de la morale du bonheur. Les principes : Il y a cinq principes.Épicure sait qu'il est toujours difficile d'appliquer un principe.

Il ne le définit pas.

Comment entend-on habituellementun principe ? Un principe est une règle de conduite ou un critère de vérité ou encore une base de réalité.

Unprincipe peut être considéré comme un début dans la constitution de son lieu ou un départ dans l'ordrechronologique.

Le principe est ce qui ouvre et met en perspective.

Il pose le problème du commencement : leprincipe éclaire-t-il le commencement ou le commencement éclaire-t-il le principe ? Pour Epicure, un principe seraitplutôt un critère de conduite, ce qui permet de discerner le sens de l'activité morale, l'application de la morale dubonheur.

Epicure dénonce le conformisme.

Les imaginations mensongères ne sont pas exclusivement, elles ont aussides conséquences morales.

Cela explique pourquoi la morale n'est pas fondée sur des opinions arrêtées, mais sur desintuitions. Le premier principe : On pourrait appeler le principe théologique de la divinité.

Il sert à préciser la vertu.La lettre d'Épicure permet de distinguer la notion de divinité, l'idée de dieu, et l'existence des dieux.

Épicure n'est niathée ni impie.La divinité signifie une immortalité bienheureuse.Le principe de divinité permet d'éclairer et de se défaire de la crainte des dieux, c'est-à-dire des superstitions, desopinions mensongères sur l'existence des dieux.

Ce principe éclaire la croyance religieuse populaire.

Il s'agit d'éviterla confusion populaire sur la nature de l'existence des dieux.

Il ne faut pas confondre leur immortalité bienheureuseet la condition de la vie des hommes.C'est la fonction de la divinité qui permet de comprendre la nature de l'immortalité et la fonction du bonheur.

Lesdieux nous offrent l'image du bien vivre, c'est-à-dire être heureux.

Le bonheur n'implique pas une transcendance del'existence des dieux.

Il faut se défaire de deux images que l'on prête aux dieux : une immortalité, un au delà de lamort, et le bonheur, un au delà de tout temps.

Les dieux sont simplement immortels et bienheureux dans un présentdivin.

Épicure s'oppose au dieu d'Aristote, le premier Philosophe à affirmer la transcendance de la divinité un dieunon défini supérieur au hommes.

Pour Épicure les dieux sont seulement extérieurs aux hommes.Ainsi Épicure montre que l'idée de dieu a un rôle philosophique, expliquant la nature et la fonction de la divinité.Philosopher, c'est être capable d'entendre cette idée, ce qui permet de comprendre l'existence des dieux.

Il y a unedifférence radicale entre les dieux et les hommes, une séparation laquelle correspond à la nature des dieux : leurbéatitude, un bonheur immortel.

L'homme se sait mortel.

Il ne faut pas dépasser les limites, ne pas chercher à imiterles dieux, mais seulement à utiliser les caractéristiques essentielles de la divinité, celle de l'immortalité bienheureuse.Les dieux possèdent l'existence, mais les hommes doivent vivre l'existence pour atteindre le bonheur.

L'erreur sur lesdieux provient de la confusion de l'imagination populaire : la foule se trompe sur la nature des dieux et celle deshommes.

Elle pense avoir les mêmes qualités que les dieux, elle se croit immortelle et capable de béatitude.

Cetteconfusion est à l'origine de la crainte des dieux, car elle ne peut pas ignorer que la condition humaine est en réalitémortelle.

Cette confusion alimente les superstitions fondées sur une imagination qui entretient une opinion erronéesur les dieux.

Il faut aussi rappeler qu'il n'y a pas d'église grecque, mais une relation immédiate de l'individu aux dieuxsans intermédiaire.A l'époque d'Epicure, on constate un essor de l'individualisme religieux après le déclin des croyances religieusestraditionnelles dans une époque de troubles politiques.

Au moment où commence à se développer l'impérialisme grecd'Alexandre le Grand, on constate un essor de l'individualisme religieux.Un impie est celui qui affirme des opinions mensongères sur les dieux.

ce n'est pas être impie, mais avoir une opinionque de nier l'existence des dieux.

La difficulté est alors la suivante : toute opinion n'est pas nécessairement vraie.La croyance religieuse bute sur le problème de la vérité.

Les croyances populaires se trompent naturellement surl'existence des dieux, car elle confond vérité et opinion, et se laisse égarer par l'imagination mensongère.

Lasuperstition ne pourrait être le fondement de la croyance véritable.

L'impie imagine sa croyance ; croire, ce n'estpas imaginer.

il faut surmonter l'obstacle.

Épicure montre que l'existence des dieux relève d'une intuition, "uneconnaissance évidente".

Une opinion n'est pas une intuition, mais une idée peut être trompeuse, elle peut nousenfermer dans la confusion, et alors dans le mensonge, c'est-à-dire persister dans l'erreur.

Cette confusionentretient la crainte des dieux.

Le mensonge, erreur naturelle, la cause de tous les maux.

Un mensonge est une. »

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