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ÉPINICIES et DITHYRAMBES de Bacchylide. (résumé et analyse)

Publié le 20/02/2016

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 La connaissance de l’œuvre de Bacchylide de Céos (environ 520-450 av. J.-C.), d’abord limitée à une soixantaine de courts fragments, a été singulièrement accrue en 1897, Quand, d’après un papyrus incomplet découvert en Égypte, on a publié vingt odes de ce poète. Toutes ne nous sont pas parvenues intégralement : de certaines restent seulement quelques vers (vingt de la quatrième, seize de la sixième, onze de la vingtième, etc.), et, même ailleurs, le texte présente des lacunes et des difficultés de lecture. Les quatorze premières sont des épinicies, autrement dit des chants choraux, d’étendue variée (des seize vers du VI aux deux cent trente et un du XIII), composés pour célébrer des victoires athlétiques dans les concours pan-helléniques (pour Argéios de Céos, vainqueur aux jeux isthmiques ; pour Hiéron de Syracuse, victorieux avec ses chevaux aux jeux olympiques et pythiens, etc.). Le plan de l’épinicie de Bacchylide ne diffère pas essentiellement du plan pindarique. Au début est mentionné le nom du vainqueur, accompagné de louanges adressées à lui-même et à sa ville. Les jeux ne sont pas décrits, mais seulement rappelés, le plus souvent par une simple indication. La majeure partie du poème est consacrée à l’exposé d’un mythe qui ait quelque rapport généalogique, géographique ou simplement occasionnel avec l’athlète célébré. Mais tandis que, dans le mythe, Pindare cherche la confirmation solennelle des conceptions religieuses et morales dont toute l’ode est empreinte, pour Bacchylide, la légende n’est qu’un prétexte à une narration plus gracieuse que profonde ; elle ne manque tout à fait que dans la Xe ode. Le chant se conclut, 

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