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Erich Maria REMARQUE : A l'Ouest rien de nouveau

Publié le 25/09/2012

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Ce roman, que [Remarque] a porté en lui pendant des années, il le rédige en quatre semaines. Un premier éditeur refuse le manuscrit, un second 1' accepte, sans grand enthousiasme. Cependant, 1 200 000 exemplaires allaient être vendus la première année en Allemagne...

« Erich Maria Remar que.

Phot o Harlingue-Vi o llet.

Erich Maria Rema r­ que est le pseudonyme de Erich Paul Rema rk (1898-1970).

Se des­ tinant à la carrière d'instituteur, il prit part à la guerre de 14-18, puis exe rça différents métiers avant de se consacrer à l 'écriture.

Ses livres, qui dénoncent le mi­ litarisme , furent brû­ lés par na z is.

Il s'exi­ la aux États-Unis, puis en Suisse, où il mourut.

Le livre Un héros ordinaire P aru en 1929 , le premier roman de l'auteur allemand Remarque rencontre immédiatement un succès foudroyant.

Ce récit d'un traumatisme alors très vivace dans le s consciences touche d 'abord par sa simplicité: le narrateur est un homme du peuple, un simple soldat, enrôlé avec ses camarades de classe -et bien avant 1' âge- par un profe sseur fanatique.

Faisant, avec ses deux ans de front, figure d'ancien, il vit la claustrophobie des tranchée s, l'horreur des corps mutilés, la boucherie des jeunes recrues inexpérimentées, la morbidité des hôpitaux surchargés , la déroute annoncée de son pays.

Mais ces passages d'une violence quasi insoutenable alternent avec des moments privilégiés , banquets clandestins ou nuits d'amour avec de jeunes Françaises obtenues pour quelques morceaux de pain.

Cependant , les compagnons meurent un à un, jusqu ' au plus cher.

Et le héros lui-même tombe, quelques mois avant l'armi stice .

Mais « à l'Ouest , il n'y avait rien de nouveau >>.

Une apparente naïveté C ette narration à la première personne offre l'avantage d'un point de vue limité : celui d' un jeune homme qui ne se bat pas pour une idéologie ou pour une patrie, qui n'a pas d 'ennemi particulier, qui ne cherche qu'à sauver sa peau et qui souffre d'avoir tué un homme qui aurait pu être lui.

Cette voix presque innocente incite à une identification à la fois personnelle et collective de la part des lecteurs ; d 'ailleurs, le « nous » des camarades et, à traver s eux, de toute une génération flouée, prévaut sur ce «je » quasi transparent.

L'individualité n'a plus cours au front, elle se dis sou t dans une égale déshumanisation , car seuls des. »

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