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EXPLICATION DES MAXIMES DES SAINTS (L’). (résumé)

Publié le 06/04/2016

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Ouvrage de François de la Mothe - Fénelon (1651-1715), écrit en 1696. L’achevé d’imprimer est du 25 janvier 1697. Bossuet a répondu l’année suivante, 1698. Il

 

avait soixante-dix ans, et Fénelon quarante-six. « Bataille de géants ». Fénelon se portait au secours de son amie, Mme Guy on, qu’un arrêt ecclésiastique en trente-quatre articles venait (1695) de condamner sévèrement. Il entreprenait de démontrer que la doctrine de l’abandon total de l’âme à Dieu, de la fusion de l’âme avec Dieu par la contemplation, que la doctrine du pur amour n’étaient pas des hérésies et qu’on les retrouvait dans les « expériences » personnelles et dans les enseignements d’auteurs que Rome avait canonisés. Ainsi, l’Église, en les anathémisant chez Mme Guyon, s’engageait dans des contradictions inextricables. Qu’est-ce que cette doctrine du pur amour ? On la déclarait issue de V Évangile éternel, dont un certain Joachim avait troublé deux siècles du Moyen-Age, dressant les ordres les uns contre les autres, franciscains contre dominicains, et les doctrines contre les doctrines. Joachim annonçait qu’à l’âge du Père, marqué par l’« Ancien Testament », et à l’âge du Fils, ouvert par les Évangiles canoniques, succéderait l’âge

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