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Exposé sur L'art de se promener , de Karl Gottlob Schelle

Publié le 19/08/2012

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Dans les promenades en pleine nature, il y a encore à l'époque de Schelle, des brigands dans les forêts ce qui étaient dangereux pour les promeneurs surtout pour les promeneurs solitaires.  Mais l'avantage lors de ces promenades c'est que le promeneur est en plein cœur de la nature et peut en apprécier tout le calme qu'il ne peut peut être pas jouir dans des lieux publiques plus animés.(citation p41)  A l'inverse les promenades dans les lieux publiques sont un besoin essentiel de la vie sociale car dans ces lieux c'est une sorte de retrouvailles entre les différentes classes sociales. il est plus aisée de rencontrer des personnes dans ces lieux publiques qu'en pleine nature qui est un monde plus solitaire. Mais le problème est qu'il faut des lieux aménagés dans les villes pour les promeneurs et que souvent par manque de place il n'y a que peu d'espace adapté.  Schelle désigne Leipzig comme la ville rassemblant toutes les conditions pour se promener librement dans des lieux publiques.(p 60) 

« Par la suite, l'auteur vas présenter tous les avantages et inconvénients des promenades dans des régions montagneuses, dans des vallées, dans des jardins d'agrémentou encore dans des prairies, des champs ou des forêts.

on voit donc que pour pouvoir savourer une promenade et atteindre sa finalité intellectuel il faut à la fois sepromener dans des lieux ou il y a d'autres promeneurs et en même pouvoir se retrouver seul.

Le décor de la promenade doit rassembler tous les attraits possiblescomme le sentiment de solennité d'un forêt, le sentiment d'élévation d'une montagne et celle de profondeur d'une vallée, etc... On peut donc dire que d'une certaine façon l'auteur rêve d'un lieu qui regroupe tous les caractéristiques que je viens de citer et on peut se demander si un tel endroitexiste réellement si ce n'est pas une vision un peu utopique de l'auteur. III) La promenade n'est pas accessible à tous et ces paradoxes. Schelle veut être un penseur du sens commun, un philosophe pratique qui applique son esprit et sa réflexion aux choses de la vie.

Comme il le dit dans son avant-propos aux critiques d'art, la philosophie " doit non seulement quitter les hautes sphères de la spéculation pour se rapprocher de la vie et s'occuper de ce qui occupetout le monde, mais en plus elle doit divertir".Pourtant paradoxalement Schelle n'adresse pas son livre à n'importe qui mais son public visé est l'élite de la société non pas la noblesse mais plutôt les gens raffinés.Il exclu donc le "bas-peuple" qui n'a pas de temps pour ce plaisir qui demande une bonne part de réflexion et de détachement.De plus il fait beaucoup de référence à des grands hommes comme Rousseau, Goethe ou encore Thomson qui nécessite une certaine culture. La promenade n'est pas accessible non plus à certaines personnes étant malades ou ne répondant pas à certaines conditions physiques.

Il en fait d'ailleurs un point dela page 124 à la page 130.Schelle ajoute que la promenade ne doit pas à se faire à certaines heures de la journée comme après le repas ( citation p127)L'auteur préconise la marche à pied plutôt que la promenade à cheval ou en voiture ou il en explique les raisons p 128.

En effet les promenades en voitures ne sontpas calmes dans le sens ou l'on est sans cesse secoué et on a donc moins la possibilité de se concentrer sur les beautés de la nature et du calme qu'elle offre et si enplus l'on vient de sortir de table, la digestion qui vient de commencer empêche encore plus la concentration.De même pour les promenades à cheval qui nécessitent une concentration plus grande et plus constantes.

Les saisons jouent aussi un rôle important et d'après l'auteurles meilleurs moments de l'année sont les matins d'été. Pour finir Schelle parle de " l'ingénuité de l'âme" mais qu'entend t-il par là ?Pour parvenir à cet état d'ingénuité du cœur et de l'esprit, la première condition requise est de se sentir libre.

Il faut donc se défaire de ces soucis puisque lapromenade ne peut être utilisée comme moyen.

c'est une exigence assez abstraite et le promeneur que décrit Schelle apparaît comme un spécimen bien singulier.

Ilentre dans la promenade comme dans un monde idéal et artificiel.

Il est à la fois acteur et spectateur et ce livre qui se veut marqué par la pratique, est en fait empreintd'un profond idéalisme.Car enfin qu'est ce que se promener ?c'est être réceptif aux choses qui nous entourent sans pourtant y porter un intérêt trop soutenu, c'est se laisser aller aux impressions de la nature sans s'y plonger, c'estregarder sans observer, c'est marcher sans se fatiguer, se retrouver en tête à tête avec soi-même sans tomber dans la méditation ni l'introspection, etc.... »

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