FASTES D’ENFER. Michel de Ghelderode (résumé)

Tragédie-bouffe en un

acte de l’écrivain belge d’expression française Michel de Ghelderode (pseud. de Michel Martens, 1898-1962) écrite en 1929, publiée en 1950, créée en juillet 1949 par la troupe d’André Reybaz à l’Atelier, reprise en octobre au Théâtre Marigny où elle provoqua un scandale, reprise enfin au Théâtre des Noctambules un mois plus tard où elle connut le succès. Être signifie moins durer que sembler, et surtout se fondre, disparaître à l’inté-

rieur du cercle où s’annulent fin et commencement, et cela dans l’attente d’une autre représentation dans un autre monde tout aussi théâtral. Telle est l’idée de ces trois pièces essentielles de Ghelderode que nous groupons ici : Fastes d’enfer, Mademoiselle Jaïre, Sortie de l’acteur, qui ont pour thème la résurrection et pour cri : que joue l’homme d’éternel et de si douloureux ? Fastes d’enfer se situe en Flandre dans un vétuste palais épiscopal. Au-dehors, la populace gronde obstinément, insulte les prêtres de l’évêché