FERMENTS DE PENSÉE (résumé)
Publié le 08/04/2016
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FERMENTS DE PENSÉE
Considérations philosophiques, se présentant pour la plupart sous forme d’aphorismes, du penseur allemand Franz von Baader (1765-1841), publiées en cinq volumes à Berlin et à Leipzig de 1822 à 1825. Baader, dont les écrits philosophiques de jeunesse sont intimement liés à la pensée de Schelling, semble annoncer ici la nouvelle orientation religieuse que préciseront les derniers ouvrages de ce philosophe. Les critiques qu'il adresse aux courants dominants de la pensée, en particulier au criticisme et à l’hégélianisme, ont toujours le même point de départ : l'erreur commise par ces systèmes qui remplacent l’expérience par la raison et appauvrissent cette dernière en l’abstrayant selon des schémas rationnels. Que ce soit le criticisme, qui conclut à l’incapacité pour la raison de résoudre son propre problème théorique, ou l’hégélianisme, qui prétend avoir trouvé, grâce à la dialectique de l’idée, semblable solution, ce qui échappe à la conscience spéculative, c’est toujours la réalité vivante, cette réalité qui se révèle dans l’expérience la plus intime de l’homme. Cette expérience trouve, selon Baader, son expression spéculative la plus évidente dans la dramatique conscience
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