FESTIN DE L'ARAIGNÉE (Le). (résumé)

FESTIN DE L'ARAIGNÉE (Le).

C’est vers la fin de 1912, à Bois-le Roi, puis à Paris qu’Albert Roussel (1869-1937), un des chefs de l’école musicale française, acheva la partition de ce ballet commandé par Jacques Rouché pour le Théâtre des Arts sur un argument de Gilbert de Voisin. Le Prélude évoque un jardin par un beau soir d’été. L’Araignée dans sa toile surveille les alentours : la flûte chante le motif qui crée l’atmosphère de l’œuvre. Des descentes chromatiques dépeignent l’araignée glissant sur son fll. Les Fourmis, qui semblent défiler sur les chanterelles des violons, se débandent pour chercher fortune. Elles découvrent un pétale de rose, le soulèvent et l’emportent. Le Papillon vient danser étourdiment près de la toile. II se fait admirer. L’araignée le séduit et l’attire ; il s’approche encore, il touche la toile, il est pris.