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FÊTE DE PAIX [Friedensfeier]. (résumé et analyse)

Publié le 20/02/2016

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FÊTE DE PAIX [Friedensfeier]. En février 1801, à l’annonce de la paix de Lunéville à laquelle Friedrich Holderlin (1770-1843) attachait les prémices d’une ère nouvelle, se rapportent différents fragments d’un long poème d’une telle richesse thématique qu'Hellin-grath, l’un des premiers commentateurs de l’œuvre, n’hésitait pas à y voir les ébauches d’un grand hymne jamais écrit. Il ne se doutait pas que l’on découvrirait en juin 1954, à Londres, la version définitive des trois fragments précédents dans Fête de paix. Du Conciliateur à Fête de paix, une même question reste posée. Friedrich Beissner qui le premier avait rassemblé le second fragment sous le titre du Conciliateur, saluait dans l’avènement d’une paix générale la réconciliation de l’Allemagne et du Christ. C’est aussi la thèse développée par Meta Corssen (Hôlderlin-Jahr-buch 1955/56) qui considère le fragment comme un appel à la lumière divine où Holderlin célèbre, dans la Paix, la réconciliation du Christ et des dieux antiques. Un court fragment en prose forme transition vers Fête de paix, lorsque Holderlin écrit : « Car vois! c’est le couchant du Temps, l’heure où les voyageurs se dirigent vers le lieu de repos. Bientôt un dieu après l’autre entre, mais (afin) que leur préféré, à qui ils sont tous attachés, ne manque, et que tous soient un en toi, et tous les mortels que nous connaissons jusqu’ici. »

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