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Fiche Auteur : Oscar WILDE

Publié le 25/09/2012

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wilde

Longtemps, le poète a été pour nous le Méphisto mauve et bouffi peint par Lautrec qui ricane du péché de Gide ; ainsi son nom reste le synonyme d' une inclination dont on ne pouvait parler dans un milieu bourgeois. Comme la société qui a condamné le poète est en train de disparaître, la s ignifi cation tragique ou obscène de ce nom s'efface lentement. Ce procès qui a rendu " l'immentionnable mentionnable " [Max Beerbohm] a porté le premier coup au tabous victoriens ; après il y a eu Freud et Lawrence. Il reste alors de Wilde le souvenir d' un esprit cultivé et charmant, d'un comédien prodigieux, malheureusement tenté par la tragédie et, dans les pièces, l'écho d'une conversation merveilleuse.

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« Caricature d·oscar Wilde par Ape (1884).

Phot o British Mu seum 1 Edimédi a.

Rob err Merle , aureur d'une rhèse sur Oscar Wilde , donne dans la préfa ce de sa biogra­ phie parue en 194 8 et rév i sée en 1984 quelques précisions : « Qu eensberry , qui nourrissair une hain e démente con rre les h omosexue ls, n'avait guère de chan ce avec ses fils.

Son cade t, lord Alfred Doug las, étair le mignon de Wilde er son aÎné , Drumlanri g,le secré­ ra ir e plu s que parri­ culier du Premie r Mini s rre, lord Rose ­ berry.

» Sa vie, son œuvre «Les dieux m'avaient presque tout donné» N é à Dublin en 1854 , d 'une famill e d 'origine hollandaise é migrée en Irlande au XVII e siècle, Osc ar Wilde fut marqué par la personnalité de sa mère , militant e nationaliste et intellectuelle ra ffinée , qui lui donna le goût de la poé sie .

Son père, médecin anobli par la reine Victoria, vit sa fin assombrie par de fâcheuses opérations financières qui contraignirent ses fils à gagner leur vie.

Osca r gardera toujours la nostalgie des passés à 1 'université d'Oxford, où iJ fut fortement influencé par le s théorie s sur l'esthéti sme de Ruskin , alors profe sseur d' histoire de l' art et expert inconte sté.

Oscar , beau jeune homme brillammnnt doué, devient le centre d'un cercle d 'étudiants fasc iné s par sa conversation , ses extravagances vestimentaires et son dandysme .

Après des voyages en Italie et en Grèce , Wilde s'insta lle à Londres , où son charme et ses talent s de causeur lui ouvrent les porte s de la haute société ; il puisera dan s ce monde factice le décor et les per sonnages de ses pièce s de thé âtre.

Ses débuts dans le journalisme et ses premiers poème s recueillent moins d 'éc ho que ses mots d 'esprit colportés de salon en salon.

En débarquant aux États-Unis, où il va prononcer des conférences, il déclare à la douane: > S on essai Intentions , plaidoirie pour la liberté absolue de l'artiste dont le seul engagement réside dans la défense et l'illu stration de la beauté, heurte de front la prude société victorienne; les critiques fustigent également l 'amoralisme du Porrrait de Dor ian Gray , considéré aujourd'hui comme un chef-d 'œuvre.

Ce conte fantastique (le plus traduit des livres de Wilde) met en scè ne un héro s qui garde miraculeusement sa. »

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