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Fiche de Lecture « 5 leçons sur la psychanalyse » Par Sigmund Freud

Publié le 04/06/2012

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Freud voit que les hommes deviennent malades quand la satisfaction de leurs besoins érotiques leur est refusée dans la réalité. C’est-à-dire qu’ils tombent dans la maladie à cause d’une suite d’échecs ou d’inadaptations. Nous voyons alors qu'ils se réfugient dans la maladie, afin de pouvoir, grâce à elle, obtenir les plaisirs que la vie leur refuse. La régression se ramène à une formule unique qui est : retour à l'enfance et rétablissement d'une étape infantile de la vie sexuelle.    Freud mentionne que le fait le plus important qui confirme l’hypothèse des forces instinctives et sexuelles de la névrose est le phénomène du transfert. Le malade transfert sur le médecin un trop plein d'excitations affectueuses qui n'ont leur source ou leur raison d'être dans aucune expérience réelle ; la façon dont elles apparaissent, et leurs particularités, montrent qu'elles dérivent d'anciens désirs du malade devenus inconscients. L'étude du « transfert« peut aussi donner la clef de l’hypnose.  Il existe trois moyens de rendre inoffensifs les désirs inconscients libérés par la psychanalyse :

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« De plus les actes manqués, comme les lapsus, petites erreurs ou bien manies de la vie quotidienne ne sont pas aussi anecdotiquesque l’on veut bien l’admettre.

Ils peuvent s’avérer être des symptômes de la vie psychique inconsciente.A travers cette analyse, on arriverait à faire ressurgir dans la conscience tout ce qui a été refoulé, caché, oublié dans la viepsychique. Quatrième Leçon Grâce à l’étude de différents sujets, on constate que les symptômes morbides sont souvent liés à la vie amoureuse ainsi qu’auxtroubles de la vie sexuelle.

Or le malade, surtout masculin, a toujours tendance à cacher sa vie sexuelle par pudeur ou autresraisons.

Néanmoins, le rôle du psychanalyste est de mettre à l’aise le patient afin qu’il puisse se faire une opinion sur la questionqui le préoccupe.

C’est ainsi que Freud a pu constater l’importance de la vie sexuelle et surtout son impact sur le malade.Dès sa première enfance, l’être humain s’apparente à un ensemble de désirs, de pulsions dont l’excitation qu’ils suscitent conduità chercher la satisfaction.

Par exemple, on caractérise chez l’enfant la phase de l’auto-érotisme, phase où l’enfant ne rechercheque le plaisir par l’excitation de zones érogènes.

Très vite au cours du développement de celui-ci se manifeste le plaisir lié àl’intervention d’une personne étrangère, l’auto-érotisme est en quelque sorte chassé.

Le choix primitif de l’objet chez l’enfant estorienté en premier lieu vers les parents.

Ces rapports parents-enfants ne sont nullement dépourvus d’éléments sexuels en ce qu’ilprend un des deux comme objets de désirs.

Les sentiments qui apparaissent dans ces rapports forme un complexe central refoulédans l’inconscient et on peut s’attendre à le trouver non moins actif dans les autres domaines de la vie psychique.

Ceci pourraitdonc expliquer le mythe du Roi Œdipe.

Par la suite sous l’influence de l’éducation, des refoulements très énergiques de certainestendances se produisent et des puissances psychiques comme la honte, la morale ou le dégoût s’établissent afin de contenir ce quia été refoulé. Cinquième Leçon Freud voit que les hommes deviennent malades quand la satisfaction de leurs besoins érotiques leur est refusée dans la réalité.C’est-à-dire qu’ils tombent dans la maladie à cause d’une suite d’échecs ou d’inadaptations.

Nous voyons alors qu'ils seréfugient dans la maladie, afin de pouvoir, grâce à elle, obtenir les plaisirs que la vie leur refuse.

La régression se ramène à uneformule unique qui est : retour à l'enfance et rétablissement d'une étape infantile de la vie sexuelle. Freud mentionne que le fait le plus important qui confirme l’hypothèse des forces instinctives et sexuelles de la névrose est lephénomène du transfert.

Le malade transfert sur le médecin un trop plein d'excitations affectueuses qui n'ont leur source ou leurraison d'être dans aucune expérience réelle ; la façon dont elles apparaissent, et leurs particularités, montrent qu'elles dériventd'anciens désirs du malade devenus inconscients.

L'étude du « transfert» peut aussi donner la clef de l’hypnose.Il existe trois moyens de rendre inoffensifs les désirs inconscients libérés par la psychanalyse :• Le plus souvent les désirs sont supprimés lors du traitement par la réflexion.

La maturité du sujet lui permet d’affronter ce qu’iln’avait pu vaincre enfant.• Les désirs peuvent être ramenés à la fonction normale qui eût été la leur si le développement de l’individu n’avait pas étéperturbé.

Les désirs infantiles peuvent manifester toutes leurs énergies et substituer au penchant irréalisable de l’individu un butsupérieur situé parfois complètement en dehors de la sexualité : c’est la sublimation.• Il est enfin légitime qu’un certain nombre de tendances libidinales refoulées soient directement satisfaites et que cette satisfactionsoit obtenue par les moyens ordinaires.

Le principal argument contre la psychanalyse est la crainte d’appeler à la conscience les instincts refoulés, que cela fasse du malau malade.

Or, pour un chirurgien normal, on ne dénigre pas une opération qui soigne le malade si celle-ci est douloureuse.. »

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