Devoir de Philosophie

Fiche de lecture du menon de platon

Publié le 12/01/2011

Extrait du document

lecture

Fiche de lecture du Ménon de Platon

 

Introduction

Ecrit vert 380 avant JC

 

Définition de vertu :

- Menon : excellence du citoyen ou le talent de l’homme politique

- Socrate : subordonnée au bien et soumise au plus strict exercice de la justice

 

Le Ménon est la dernière défense de Socrate que Platon écrit (Anytos est l’instigateur du procès de Socrate).

 

I Qui est l’auteur de l’œuvre

  • Problème : Comment devenir vertueux ?

- les sophistes proposent de l’enseigner contre rémunération

 

  • Réflexion de l’auteur

- Idée d’une connaissance prénatale qui appartient à l’âme en dehors de tout apprentissage : la Réminiscence ou anamnésis

-> Fait de nous des êtres dont l’acte de chercher est une nécessité : c’est la première tâche de la pensée.

 

Platon l’écrit au moment où il accédait à la pleine maturité de son oeuvre

 

II La problématique de l’œuvre

  • Problèmes :

Comment devenir vertueux ?

Peut-on l’enseigner ou bien est-ce naturel ?

Comment est-il possible de chercher et d’apprendre ?

Comment définir une chose quelconque ?

Peut-on ne rien savoir de l’objet que l’on cherche ?

 

III La structure de l’œuvre

  • La recherche infructueuse d’une définition

- 1ere définition : vertu selon le sexe, l’âge,

-> Socrate réfute car pas la définition de la forme distinctive propre de la vertu.

- 2ème définition : « capacité de commander aux hommes «

-> vertu que si cette capacité est exercée avec justice. Or justice est une vertu donc définition de la vertu à partir d’une vertu

-3ème définition : « le désir des belles choses joints au pouvoir de se les procurer «

-> Même contestation de Socrate

 

  • L’argument de la Réminiscence et sa vérification

- Paradoxe de Ménon : comment chercher quelque chose que l’on ne connaît pas

- Reformulation du paradoxe de Menon : « il n’est possible à un homme de chercher ni ce qu’il connaît, ni ce qu’il ne connaît pas. En effet, ce qu’il connaît, il ne le chercherait pas […] ce qu’il ne connaît pas, il ne le chercherait pas non plus parce qu’il ne sauraitmême pas ce qu’il devrait chercher «.

- Solution la réminiscence : Apprendre une vérité consiste à en avoir une réminiscence.

- Vérification : Après 2 fausses réponses l’esclave de menon reconnaît ne pas connaître la solution puis grâce à son questionnement, Socrate l’amène à retrouver la vérité. Or ces connaissances n’ont pas été apprise dans la vie présente (esclave), elles appartiennent à l’ame.

 

  • La vertu est-elle une connaissance ?

Si la vertu est une connaissance alors elle s’enseigne. Donc il doit exister des maîtres et des élèves.

 

  • Recherche de maîtres qui enseignent la vertu

- Anytos accuse les sophistes de corrompre les jeunes gens.

- les hommes politiques athéniens n’ont pas su enseigner la vertu à leurs fils

-> il est donc probable que la vertu ne s’enseigne pas.

 

  • La vertu est une opinion vraie issue d’une faveur divine

- la rectitude de l’action humaine es t possible par la vertu mais aussi par l’opinion vraie.

Ex : l’homme qui connaît le chemin et l’homme qui en a un opinion vraie sont tous les 2 capables de guider à Larisse.

- opinion vraie n’est ni stable ni assurée (comparée à la connaissance sauf si liée avec raisonnement.

-> La vertu est une opinion vraie issue d’une faveur divine (=cause ignorée et source extérieure).

 

Conclusion implicite :

Il est possible qu’un jour un homme réussisse à enseigner la vertu qui deviendrait alors une connaissance.

lecture

« La vertu ne peut s'enseigner (96c).

Conclusion : la vertu est une opinion droite (97b ).

B.

La composition de la scène de l'interrogation de l'esclave t Dans ce célèbre passage, Platon suit une structure en abîme, appuyée sur le regard.

-Platon s'adresse au lecteur; Socrate s'adresse à Ménon.

- Le lecteur observe Ménon qui observe l'esclave qui regarde une figure géométrique.

- Platon nous montre Socrate qui montre l'esclave auquel il montre une figure géomé- trique.

~ Pour apprécier le jeu des regards, voir en 82a, 82e, 84a, 84d.

2.

LA RECHERCHE A.

L'essence (71 e-72c) t La première moitié du dialogue traite des difficultés dans la recherche d'un savoir.

Pour entamer une recherche, il faut définir son objet: qu'est-ce que la vertu? Définir, c'est exposer l'essence de ce qu'on définit.

Le dialogue commence donc par une analyse de l'essence.

t Dire l'essence de la vertu, ce n'est pas énumérer une liste de vertus.

Contrairement à la multiplicité des exemples (la vertu de l'homme, la vertu de la femme, la vertu de l'enfant, etc.), à la variété des apparences sensibles, l'essence de la vertu est ce qui fait que toutes les vertus ont une même et unique forme.

B.

La définition (74a-75b) t Maintenant, il faut trouver ce qui fait l'unité de toutes les vertus.

Par exemple, dans le cercle, le carré, le triangle, etc., l'unité, c'est la figure.

Quel est donc ce qui fait l'unité du courage, de la tempérance, de la sagesse et de la grandeur d'âme? t Un nom unique - «vertu» -les rassemble.

Mais au-delà de ce nom, qu'y a-t-il de commun à toutes les vertus ? C.

La réminiscence (80d-81 e) t Une remarque sur l'embarras qui nous saisit lorsque nous cherchons une défini­ tion amène Socrate à énoncer le paradoxe de la recherche : « Il n'est pas possible à l'homme de chercher ni ce qu'il sait, ni ce qu'il ne sait pas.

Car il ne saurait chercher ce qu'il sait -puisqu'il le sait, et que dans ce cas il n'a nul besoin de chercher ; ni ce qu'il ne sait pas, puisqu'il ne sait même pas ce qu'il doit chercher » (80d).

t Le moyen de surmonter ce paradoxe est d'admettre que, dans toute recherche, on a déjà une petite idée de ce que l'on cherche.

Cette idée fait partie d'un savoir ancien reçu, puis oublié par notre âme.

« Ainsi, comme !'âme est immortelle et renaît plusieurs fois et qu'elle a contemplé toutes les réalités d'ici et de !'Hadès, il est impossible qu'elle n'ait pas tout appris» (8lc).

t Par conséquent, chercher et apprendre consistent simplement à Se ressouvenir (anamnesis).

Grâce à des questions appropriées -c'est l'art de la maïeutique-, il sera possible de se ressouvenir de ce savoir.

Ménon ne demande qu'à croire Socrate, mais lui réclame une démonstration de la réminiscence.

D.

L'interrogation de l'esclave (82a-86c) t Il s'agit d'un dialogue dans le dialogue au cours duquel Socrate, par d'habiles ques­ tions, fait retrouver à un jeune esclave le théorème permettant de réaliser la duplication du carré.

On a, dans ce passage, un témoignage del 'ancienne façon d'enseigner les mathématiques.

21. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles