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FICHE DE LECTURE: LA PESTE D'ALBERT CAMUS

Publié le 05/06/2011

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Oran 194..., la peste a envahi la ville, qu'elle a coupée du monde extérieur. La solitude des hommes enfermés, angoissés, traqués par la mort, est à son comble. Ils se divisent en deux camps : ceux qui attendent de Dieu et des prophètes la délivrance; ceux qui refusent de se résigner et décident de lutter jusqu'au bout, contre le fléau et surtout contre le désespoir. Quand ils auront vaincu, les hommes de la Résistance (Tarrou, le Dr Rieux) retourneront à l'oubli. A été commencé en 1942 et publié en 1947. Il est considéré comme l'un des deux grands romans (l'autre est « L'Etranger «) de Camus. Il a obtenu le Prix des Critiques et constitue l'un des plus spectaculaires succès littéraires français de l'après-guerre, dans l'édition courante (Gallimard) et en L.P. Il est d'un accès un peu difficile : il ne s'agit pas, en effet, de la description pittoresque et réaliste d'une épidémie (comme dans « Le Hussard sur le toit « de Jean Giono), mais d'un récit symbolique : la Peste, c'est la contamination idéologique, l'Occupation (à laquelle s'oppose la Résistance), la lâcheté... La guerre de 1940-1945 est encore toute proche. Camus s'en est visiblement inspiré.

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« employé pour désigner l'épidémie qui s'accable pour la ville.

Bien que la dénomination paraisse démesurée pourcertains, elle semble tout à fait appropriée pour d'autres. Chapitre 4 : Aparté du narrateur, ce dernier tente d'expliquer l'attitude des citoyens à l'égard des évènements ; ilnous explique que les hommes sont des humanistes, car ils ne pensent qu'à eux, du moins ils ne veulent pas croireaux catastrophes, car les catastrophes ne sont pas à leur hauteur.

Rieux tente de croire que l'épidémie s'arrêterabrièvement et est consciente de l'importance qu'il joue pour ses concitoyens. Chapitre 5 : Le quotidien de Rieux se poursuit dans cette ville qui sera bientôt accablée par la maladie.

Ce derniers'affaire ici particulièrement à une description de M.

Joseph Grand, qui a une difficulté d'expression certaine, mais quitente, paradoxalement, d'écrire un roman.

Rieux contenu de croire que la peste ne gagnera pas tous les citoyens : «Exactement, il n'imaginait pas la place de ces manies au milieu de la peste et il jugeait donc que, pratiquement, lapeste était sans avenir parmi nos concitoyens ». Chapitre 7 : Ce chapitre peut pertinemment être résumé à l'aide de la citation suivante : « Le lendemain de laconférence, la fièvre fit encore un petit bond.

Elle passa même dans les journaux, mais sous une forme bénigne,puisqu'ils se concentrèrent d'y faire quelques allusions ».

On peut d'ores et déjà voir le contrôle de la population parles autorités.

Une conversation entre Grand et Rieux s'entreprend, les deux hommes parlent de Cottard.

Grandtrouve que Cottard est devenu quelque plus aimable depuis sa tentative de suicide en donnant quelques arguments.De même, l'état de peste s'étant généralisé, la décision de fermer la ville s'est imposée : les habitants sontdésormais confinés.

Le narrateur nous raconte la déchirure des amants notamment, rattrapés par les évènements.Rambert, journaliste étranger à la ville, se bat notamment pour retrouver sa femme qui est restée à l'extérieurd'Oran.

Ce dernier revendique qu'il n'est pas originaire de la ville, c'est pourquoi il pense être en mesure de quittercette ville...

en vain. La partie II de la chronique nous témoigne de l'installation de la maladie dans le quotidien des habitants, cetteinstallation aboutissant à un ancrage persistant.

Le narrateur nous présente la ville comme une prison, son isolementdu reste du Monde en étant la cause.

Alors, il est intéressant de constater l'évolution psychologique et morale despersonnages : au début de la partie, ces derniers sont inquiets, mais restent égoïstes ; aucune entraide n'a lieu,chacun se protégeant de son côté.

Ensuite, au fur et à mesure du récit, les habitants, notamment le docteur Rieux,semblent s'être déjà habitués à vivre avec la maladie : le sentiment persistant alors étant l'indifférence.

Certainscependant sont blessés par la séparation de l'être aimé : le lecteur découvre Rambert qui tente désespérément dequitter la ville. Partie 2 Chapitre 1 : Description de la situation antérieure, toute la population se sent concernée par la peste désormais,mais ne l'accepte pas pour autant : cette dernière persiste à croire que le fléau ne durera que quelques temps. Chapitre 2 : La fermeture de la ville s'est accrue, « la peste mettait des gardes aux portes et détournait les naviresqui faisaient route ver Oran ».

Toute l'activité économique de la ville est perturbée « le commerce, lui aussi, étaitmort de la peste » : le lecteur assiste à la décadence de la ville.

De plus, le narrateur continue d'insister surl'individualisme dont sont épris les habitants « il y avait les sentiments communs comme la séparation ou la peur,mais on continuait aussi de mettre au premier plan les préoccupations personnelles ».

En outre, le narrateur nous ditque « le public manquait [...] de points de comparaison ».

De même, Rieux commence à changer, à être gagner parune certaine indifférence, l'accoutumée ayant pris le dessus. Chapitre 3 : Comme s'il s'agissait d'une ultime sensibilisation de la population, le père Paneloux décide, par le biaisd'allusions divines, de raisonner les habitants.

« Les autorités ecclésiastiques de notre ville décidèrent de luttercontre la peste par leurs propres moyens, en organisant une semaine de prières collectives ».

Le prêtre décide demontrer l'origine divine de la peste et le caractère punitif du fléau. Chapitre 4 : Le narrateur nous témoigne désormais des confessions entre Grand et Rieux.

Ce dernier ne semble sepréoccuper que de son ouvrage, qu'il désire absolument parfait.

Dans la ville, les premiers signes de violence se fontconnaître.

Le lexique de la prison se développe alors ; les dénominations « prison », « séquestrations », « réclusion »demeurent des périphrases pour désigner la ville d'Oran. Chapitre 5 : Le narrateur entreprend désormais une comparaison avec Rambert.

Ce dernier tente désespérément detrouver une solution pour sortir de la ville.

Il classifie les raisonneurs pour les critiques, nous informant que personnene se soucie réellement de sa situation.

Une gradation dans ses sentiments peut clairement être remarquée :d'abord, l'espoir de sortir, ensuite la persévérance, puis enfin l'engourdissement.

Ici, les références amoureuses. »

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