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Fiche de lecture: Le souci de l'autre de Marie De Hennezel

Publié le 14/08/2012

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L’auteur nous informe sur les avancé de l’hôpital en ce qui concerne la relation soignant soigné. Le patient est de plus en plus au centre des soins et acteur de sa santé. Il veut savoir, comprendre, et être informer sur les soins qu’il reçoit. Cette volonté devient un droit. Ce droit prend forme le 16 Novembre 2001 à la onzième journée d’éthique où est abordée la question de l’information aux malades. Cela donnera lieux a la loi du 4 Mars 2002 intitulé «  droit du malade, qualité du système de santé « (cf. cours). Derrière cette loi ce pose le problème de l’information clair et éclairé au patient, avec un langage médical adapté car « une fois qu’on a compris c’est plus facile d’accepter «[12]. Cette loi ouvre une nouvelle perspective dans la communication entre le soignant et le patient, mais aussi un recours en justice pour celui-ci. Il n’y a plus de règne de la confiance aveugle. Pour éviter d’éventuels conflits, certains administrateurs font appel à des conciliateurs non pour dissuader mais plutôt pour écouter les malades. On remarque aussi qu’une relation de réciprocité entre le soigné et le soignant. « Les malades et leurs familles ne doivent pas oublier que les médecins et les soignants sont des êtres humains avec leur histoire souvent parsemé de deuils et de chagrins, leur blessures secrètes, des humains vulnérable comme les autres. Cette vulnérabilité ils la cachent. Ce n’est pourtant pas une raison pour ne pas la prendre en compte. « Ainsi certains patients comprennent l’implication des soignants, et leur donnent de l’attention, de leur temps si précieux lorsqu’ils sont malades. L’auteur remarque que ce sont le plus souvent les patients en phase terminal d’une maladie incurable qui sont humble, qui le rendent aux soignants, et deviennent humble à leur tour.

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« propose donc, de prendre le temps de parler au patient, d'adapter son langage, d'offrir plus de place aux familles, et surtout de prendre en charge le patient dans saglobalité pour apporter plus d'humanité à l'hôpital. Pourquoi ce mépris de l'humain ? C'est la question que se pose Marie De Hennezel, qui nous montre la baisse de la qualité des soins, en rapport avec lespréoccupations économique constante.

L'hôpital tend à ressembler à une société administrative à but lucratif au détriment du patient et des soignants.

« L'hôpital estune entreprise, ça doit tourner, mais, coté humain, l'hôpital est malade »[6].

La pénurie de soignants et des moyens, associée à la réforme des 35h n'arrange pas leschoses, avec une désorganisation du personnel et la suppression de certaines activités pourtant essentielles a la vie de l'équipe et à la communication entreprofessionnels.

Tout cela fragilise le personnel et le système de santé.

« Comment humaniser l'hôpital quand on vous coupe les moyens de le faire »[7].

De plus, ledéveloppement des technicités au sein de l'hôpital et les spécialisations a outrance entraine la dévalorisation des médecins généralistes et rend le soignant plusvulnérable face a un patient demandeur de soins techniques, les patients « consomment de la médecine »[8].Les infirmières ne sont pas épargné, avec un manque deconsidération malgré la difficulté de la profession, qu'elle soit physique ou psychologique, amplifié par la pénurie.

On parle de plus en plus de Burn out, c'est-à-direun syndrome d'épuisement professionnel, qui passe par une perte d'estime de soi et de sentiment de culpabilité causés par cette déshumanisation.

Par ailleurs, l'auteurcritique les formations qu'elle juge trop centrées sur la technicité, et pas assez sur le relationnel. Apres avoir fait un tableau plutôt noir de la relation soignant soigné, l'auteur nous invite à constater qu'il y a quand même des soignant qui gardent une attitudeavenante envers les malades.

Pour parvenir à garder une relation humaine, il faut assumer ses émotions sans les brider explique Anne Perrault Soliveres interviewerpar l'auteur.

Pour être proche du patient, il fait selon elle « apprendre a se connaitre, a prendre soin de soi, a ce ressourcer si l'on veut pouvoir soigner l'autre engardant la bonne distance, celle qui permet la compassion, sans se réfugier derrière des barrières défensives trop rigides, sans se perdre non plus dans la souffrance del'autre.

»[9] Cependant, cette relation à l'humain est détériorée, par le système hospitalier, qui se veut une entreprise reformé par les 35h.

Pour garder cette distance, ilfaut donc ne pas se sentir coupable de ne pas réussir à combler toutes les attentes du patient.

Cette relation soignante soigné, est amplifié lorsque l'on compare « médecin tiroir caisse » et « médecin-médecin ».

La relation de ces derniers contribue à prendre en compte « le souci de l'autre ».

Afin d'aider les patients dans la priseen charge de leur maladie et pour rendre la relation patient soignant humaine, plus que technique.

Pour cela il faudrait humaniser les hôpitaux a de les rendre plusagréable a vivre pour les patients.

L'auteur nous fait comprendre que même si un service est lourd en technicité (par exemple le service de réanimation), si lepersonnel soignant ne déroge pas au principe d'humanisation comme le soutient et l'accueil des familles en détresse, une humanisation est possible.

« L'humanisationde l'hôpital passe par toutes ces initiatives qui témoignent de l'énergie et de la créativité de quelques personnes qui y croient encore.

»[10] Ce dernier point est trèsimportant dans le rapport a l'autre car l'entourage des patients doit avoir des informations sans tromperie ni mensonges mais avec le recul nécessaire afin de venir enaide a leur malades.

Le patient se met au centre des soins. L'auteur nous parle maintenant de la faiblesse des soignants face aux relations humaines qui est la seule chose qui n'est pas enseigné dans les facultés de médecine.« Les médecins doivent être formés à la dimension humaine du dialogue avec leur malades et soutenu dans leur propre affectivité »[11].

Par cette citation, l'auteurmontre bien le problème affectif des médecins par rapport a leur technicité de soins.

Cependant, si le coté humain n'est pas plus présent dans les services, laresponsabilité incombe au chef de service car celui-ci reflète l'image d'une équipe soudé et attentive a l'autre ou au contraire dénué de sentiment envers l'autre.

Pourretrouver cette humanité, et ne pas perdre de vue que le patient doit être au centre des soins, a été créé l'espace éthique AP-HP dirigé par Emmanuel Hirsch afin queles soignants puissent réfléchir sur les valeurs qui sous tendent leur actions, collaborer aux décisions, et échanger leur expériences. L'auteur nous informe sur les avancé de l'hôpital en ce qui concerne la relation soignant soigné.

Le patient est de plus en plus au centre des soins et acteur de sa santé.Il veut savoir, comprendre, et être informer sur les soins qu'il reçoit.

Cette volonté devient un droit.

Ce droit prend forme le 16 Novembre 2001 à la onzième journéed'éthique où est abordée la question de l'information aux malades.

Cela donnera lieux a la loi du 4 Mars 2002 intitulé « droit du malade, qualité du système desanté » (cf.

cours).

Derrière cette loi ce pose le problème de l'information clair et éclairé au patient, avec un langage médical adapté car « une fois qu'on a comprisc'est plus facile d'accepter »[12].

Cette loi ouvre une nouvelle perspective dans la communication entre le soignant et le patient, mais aussi un recours en justice pourcelui-ci.

Il n'y a plus de règne de la confiance aveugle.

Pour éviter d'éventuels conflits, certains administrateurs font appel à des conciliateurs non pour dissuader maisplutôt pour écouter les malades.

On remarque aussi qu'une relation de réciprocité entre le soigné et le soignant.

« Les malades et leurs familles ne doivent pas oublierque les médecins et les soignants sont des êtres humains avec leur histoire souvent parsemé de deuils et de chagrins, leur blessures secrètes, des humains vulnérablecomme les autres.

Cette vulnérabilité ils la cachent.

Ce n'est pourtant pas une raison pour ne pas la prendre en compte.

» Ainsi certains patients comprennentl'implication des soignants, et leur donnent de l'attention, de leur temps si précieux lorsqu'ils sont malades.

L'auteur remarque que ce sont le plus souvent les patientsen phase terminal d'une maladie incurable qui sont humble, qui le rendent aux soignants, et deviennent humble à leur tour. L'auteur évoque sa propre expérience lorsqu'elle a travaillé pendant 10 ans dans un service de fin de vie.

Elle explique que malgré le poids des maladies, il règne uneambiance de sérénité où la communication est facile au sein de l'équipe et entre patients soignants.

Elle explique alors que c'est en prenant conscience de leurvulnérabilité qu'ils ont pu affronter la souffrance et l'angoisse des malades et de leurs proches.

Sur ces derniers mots, l'auteur nous invite à réfléchir sur la possibilitéd'améliorer l'hôpital en crise, en se penchant sur le problème de la prise en charge dans un service.

En ayant un soutient réciproque envers le malade et en prenantconscience qu'a un infime niveau il est possible de faire bouger les choses. Conclusion : Ce livre nous fait découvrir le monde hospitalier, vu par les yeux des patients et des soignants.

Marie De Hennezel a recours pour cela à une série de témoignagesassez choquants pour la plupart, et nous poussent ainsi à réfléchir sur l'hôpital.

On y découvre une déshumanisation de l'hôpital.

Les soignants ne prennent pas letemps d'écouter la douleur du patient, et se renferment sur eux même.

Certains les traitent même comme des objets, et ne les prennent pas en charge dans leurglobalité.

Ils perdent ainsi l'estime de soi, et deviennent aussi vulnérable que le patient.

C'est pourquoi il est important d'apporter plus d'humanité à cet hôpital, car« l'hôpital est malade »[13].

Plusieurs propositions sont données par l'auteur, notamment prendre le temps d'écouter le patient, offrir plus de place aux proches etfamilles, et le prendre en charge dans sa globalité car cela n'est pas toujours respecté. Cependant, nous pensons que l'auteur a peut-être trop insisté sur le coté inhumain de l'hôpital, même s'il est vrai qu'il existe, nous ne l'avons que peu rencontré durantnotre stage et nos hospitalisations.

L'auteur a seulement effleuré la partie qui parle de ces soignants qui apportent tant d'humanité, qui sont différents des autres.

Maispeut-être est ce a cause de notre maigre expérience ? Quoi qu'il en soit, ce livre nous a poussés dans une réflexion sur notre futur métier de soignant, et nous permetd'avoir une idée d'un bon soignant. I) Autoévaluation : Nous nous étions fixés différents objectifs pour réaliser cette fiche de lecture, a savoir : Travailler en groupe Synthétiser. »

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