Fiche de lecture: Marie De HENNEZEL, La chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller

« Ainsi pour éviter de « mal vieillir », ce qui signifie de ne pas accepter cette nouvelle condition, il est possible de préparer ce passage en amont : le plus important vaêtre d'accepter son nouveau statut.

Accepter de dépendre un peu plus des autres.

Savoir que la mort approche.

Pour cela les échanges vont être importants, lapersonne qui vieillit doit garder contact avec des personnes, famille, amis, relations, pour pouvoir communiquer.

Communiquer à propos de ses problèmes, de sesjoies et de ses peines.

Continuer à se stimuler et savoir que la vieillesse n'est pas faite seulement de deuils, de douleurs, de solitude mais qu'elle peut être synonymed'une espèce de renaissance.A mon avis, le point le plus important est de ne pas être seul.

Même si la famille s'éloigne, que les amis décèdent, il faut malgré ces tristesses, avoir des activités degroupes, sentir que l'on va pouvoir continuer à être utile à quelqu'un. « Vieillir sans être vieux », c'est l'objectif clairement annoncé de l'ouvrage : une fois ce travail effectué il est possible de profiter de sa vieillesse, de la voir comme uneévolution de la vie et de soi-même, et surtout de l'apprécier.

A ce moment le temps ne compte plus, il n'est plus nécessaire de se dépêcher, seulement profiter de ce quinous entoure.

On porte attention à des choses qui nous semblait insignifiante et on peut s'émerveiller, peut-être même bien plus qu'avant.

On peut avoir une viesexuelle active.

On peut surtout voir que même malgré notre grand âge, on peut être utile, apporter quelque chose à travers notre expérience, un dialogue, uneattention différente.Ce point de vue optimiste de la vieillesse reste difficile à atteindre, selon moi.

Cependant c'est un objectif nécessaire, si l'on ne croit pas que cela est possible onn'arrivera pas à préparer notre vieillesse, et on la vivra comme beaucoup d'autre, dans le regret et la solitude.

Certains y arrive et il faut éduquer les gens, ouvrir ledialogue, pour qu'ils puissent préparer leurs vieillesse, et « bien vieillir ». F)Extraits de phrases « Personne n'a envie d'aborder ce sujet.

Un sujet triste, déprimant, de toute évidence.

» : On comprend bien ici que le sujet de la vieillesse fait peur, on en parle peu,on en entend pas parler.

C'est là que se situe le problème, il est difficile d'aborder la vieillesse si tout le monde en a peur autour de soi. « Lorsqu'on vieillit, il semble de plus en plus évident que l'on ne tombe pas amoureux du physique de l'autre, mais de sa présence.

» : La beauté de la personne âgéene doit pas être vu selon les critères, mais selon ce qu'elle dégage.

On peut toujours être attiré, attirant, même en étant une personne âgée.

La perte de la beauté quel'on a en étant jeune ne doit donc pas faire peur. « J'ai envie de mourir.

Pas demain, pas après-demain mais j'ai très envie que ma vie trouve un achèvement, et je voudrais que cet achèvement se passe à un momentoù je ne sois pas diminué plus que nécessaire.

» : Ce point de vue est nécessaire pour bien vieillir : avoir eu une réflexion sur la mort, s'être débarrassé de ses regret.

Ilintroduit aussi une notion récente : le droit de choisir le moment de sa mort, lorsque l'on se sent trop diminué on peut choisir de ne plus être aidé à vivre. « On devrait apprendre aux vieux à vieillir.

Les « ré-éduquer » ! Leur enseigner que la vieillesse n'est pas un naufrage mais l'occasion d'une véritable renaissance.

» :Cet extrait montre bien qu'il faut qu'il y ai un changement des mentalités face à la vieillesse et face à l'approche de celle-ci.

Actuellement la vieillesse est uniquementperçue comme une diminution de toutes ses facultés, alors que si elle était perçue comme un moment agréable ou il peut encore y avoir un apprentissage, ou l'on peutdécouvrir des choses, peut-être qu'il y aurait une évolution sur le vécu de la vieillesse. « Il n'y a pas d'autre manière de bien vieillir que d'aller vers ce rayonnement, cette jeunesse du cœur » : Ce passage m'a interpellé, car situé dans la conclusion, jetrouve qu'il résume à lui seul les arguments du livre pour nous permettre de bien vieillir.

Le grand âge doit être une ouverture sur le monde, doit être l'une desépoques les plus intéressantes de nos vies.

Il faut y accéder dans cette optique. G)Conclusion Cet ouvrage montre donc que pour bien vieillir, il faut se préparer efficacement à rentrer dans le grand âge et une fois que l'on s'y trouve, évacuer tous ses regrets etprofiter de cet âge qui peut nous apporter beaucoup en tant qu'individu.Pour cela de nombreuses choses sont à changer dans notre société, il faut que la vieillesse de soit plus un sujet tabou, qu'on de cache pas ces corps qui sont peut-êtrelaids, mais qui peuvent être rayonnant.

On sait que l'on va être confronté à des difficultés nouvelles liées au grand âge, mais on peut aussi ce dire que si l'on essaye deles dépasser, on n'a pas peut-être pas autant de raisons d'en avoir peur.Peut-être seront-nous impatient de rentrer dans ce grand âge afin de devenir l'un de ces « vieillards remarquables ».. »