Fiche de lecture : Sigmund Freud : psychopathologie de la vie quotidienne

Freud distingue deux catégories d’actes symptomatiques et accidentels : les habituels et les isolés. Les habituels sont semblables à des tics, ils se produisent toujours dans les mêmes conditions. Les actes isolés peuvent être associés à des actes d’occupations : la personne fini par ne plus avoir conscience qu’elle les fait : elle ne s’entend plus, par exemple, tapoter ses doigts sur la table. Ces actes sont influencés par les circonstances dans lesquels ils se produisent, par les pensées du moment. Ils sont révélateurs de désirs refoulés.  L’examen psychanalyste met en évidence que des oublis ou des erreurs, en apparence sans but particulier, sont « motivés et déterminés par des raisons qui échappent à la conscience «. La vie psychique est donc, selon Freud, soumise à un déterminisme dont nous avons tendance à minimiser la portée : tout est déterminé et peut s’expliquer par des raisons inconscientes et insoupçonnés par la conscience. Nous ne faisons rien selon le hasard, tout nos choix sont soumis à un déterminisme inconscient. Freud constate que lorsqu’il s’agit de faire des choix vraiment importants, nous n’avons jamais l’impression d’avoir le choix. Cela signifie que la décision n’est pas prise par le conscient mais est soumise à l’inconscient et au déterminisme psychique.