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Francis de CROISSET : Nous avons fait un beau voyage

Publié le 24/09/2012

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Le Taj Mahal a inspiré les écrivains : Le plus beau monument qui so it au monde fut édifié en 1630 sur les ordres du grand moghol Shah Jah an pour recevoir la dépouille de Muntaz Mahal, son épouse favorite, morte en pleine jeunesse après lui avoir donné dix enfants.

« D'origine belge , Frant: Wiener écrira sous le nom de Fran­ c is de Croisset.

Ce livre , paru en 1930, succède à La Féerie ci ng halai se.

Il s'agit cette fois d'un voya­ ge aux Ind es.

Le livre Sur les traces des maharadja hs 1 nvité pour le cinquantième anniversaire du règne d 'un prince hindou, l' auteur, convalescent, hésite ; la visite de so n ami Hollicott , de passage à Paris, le convainc, il va réaliser son rêve : visiter 1 'Inde des rajahs .

Après avoir assisté aux fêtes de KapurthaJa , dignes des Mille et Une Nuits , 1 'auteur retrouve Hollicott bien décidé à lui faire découvrir les beautés du pays en compagnie de son nouvel amour, une jeune veuve améri­ caine de vingt-deux ans, Desdemona Yan den Basait, un nom prometteur mais une femme très capricieuse ; réfractaire à Ja chaleur, à la pous siè re et aux trains inconfortables, Desdemona, défigurée par les piqûres de moustiques, reprend le chemin de 1 'Europe pour y trouver un troisième mari.

Les deux amis continuent leur périple ; chasses et réceptions se succèdent.

"Du Croussett", comme 1 'appelle Hollicott avec son terrible accent anglais, visite Lahore, Delhi, Udaipur, Jaipur, Agra, Bénarès, terme de son "beau voyage ".

Au fil des jours, l 'auteur découvre que les Français n 'ont rien à voir avec les Anglais , qui n'ont eux-mêmes rien de commun avec les Indiens .

Un récit roma ncé ple in de co uleurs C omme La Féerie cin ghalaise située à Ceylan, ce récit rompt avec la production littéraire de Croisset, exclusive­ ment tournée vers les comédies boulevardières dont Les Vignes du Seigneur, écrites en collaboration avec Robert de Flers, sont le fleuron .

Cette fois, l 'auteur choisit de raconter , sous une forme romancée, son propre voyage aux Indes.

Nous y retrou­ vons son compagnon et guide, 1 'honorable capitaine Ho llicott, déjà présent dans La Féerie cinghalaise.

Plus Anglais que na­ ture, Hollicott familiarise l 'auteur avec les lieux.

Voyageur curieux et non dépourvu d'esprit critique, Croisset observe et note ses réactions d 'occ idental confronté avec un monde mys­ térieux, ébloui par les palais et les fêtes somptueuses, consterné par des mœurs inacceptables pour un Européen.

Nous sommes loin de l 'approche moderne d'un Paul Morand, mais le ton vif et l' humour toujours présent séduisent.

Soixante ans après leur p arution , ces pages , tombées dans l 'oubli, évoquent des tradi­ tions encore vivantes.. »

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