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Friedrich von SCHILLER : Marie Stuart

Publié le 25/09/2012

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Le sujet convient aux dispositions du public. Marie Stuart a été reine de France ; son nom est populaire... Il convient aussi particulièrement au moment historique ; les malheurs de cette reine persécutée par une usurpatrice, de cette catholique persécutée par une protestante, doivent émouvoir le public royaliste et catholique du Théâtre-Français en 1820... D'autre part, de tous les drames de Schiller, Marie Stuart est le moins éloigné de la technique classique d'une crise passionnelle mêlée à un grand intérêt d'État...

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« Traduite en français en 1816 , la pièce fut jouée le 6 mars 1820 sur la scène du Théâtre-Français dans la version en vers librement adap­ tée de Pierre Lebrun.

Marie Stuan .

Photo Lauro s-Giraudon .

Le livre Le heurt de deux reines et de deux confessions religieuses M arie Stuart , reine d'Écosse, venue cherche refuge en Angleterre, est emprisonnée au château de Fotheringay.

De confession catholique, elle est accusée à tort de conspiration contre l'Angleterre protestante.

Bien que tourmentée par son ancien forfait (c'est avec sa permission que son seco nd mari a été assassiné), elle s'es time injustement traitée par Élisabeth.

Elle espère obtenir un entretien avec la reine, s'ex pliquer et être relâchée.

Leicester, favori d 'Élisabeth , et Mortimer , neveu du conseiller Paulet, intercèdent en sa faveur.

Le premier par la ruse, le second par le complot.

L 'entrevue est accordée, durant laquelle Marie Stuart, tour à tour , se jette aux pieds de la reine pour lui demander grâce pui s laisse éclater so n courroux.

Élisabeth , railleuse et froide face à tant de véhémence, n 'entend pas fléchir.

Ses conseillers s'affairent autour d'elle : certains tentent d'atermoyer, comme Talbot , d'autre s pres sent la condamnation, comme Burleigh.

Le complot de Mortimer découvert , ce dernier met fin à ses jour s en révélant sa pas sion pour Marie Stuart.

Leicester, so upçonné d'intelligence avec les tra1tres, rejette toute la faute sur Mortimer.

Pressée par le peuple , Élisabeth signe la condamnation.

Marie, la « papiste >>, meurt dans la foi catholique et dans l 'ex piation de son forfait passé.

La poésie et l'histoire au service du théâtre L a tragédie de la reine d'Écosse a su sc ité de nombreux ouvrages qui sont presque tou s davantage le reflet de leur époque que de 1' Angleterre au XVIe siècle.

Aussi les interpré­ tations divergent-elles.

Schiller a voulu, lui, exprimer le tragique déchirement d'une âme qui se sait coupable et qui, pour se purifier, accepte une condamnation imméritée.

Si Schiller s'est longuement documenté, il aborde l 'œuvre davant age en poète qu 'en historien parce que la poésie vise à l'univer sel alors que l ' histoire s'attache au particulier.

Pour Schiller, le poète a pour mission de « guider (les hommes) vers l'océan de la sublime harmonie >>.

Marie Stuart , pleine de ferveur chrétienne à l'approche de son agonie est alors, malgré ses débordements et du fait de son repentir, une figure de la grâce.. »

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