Devoir de Philosophie

GARGANTUA ET PANTAGRUEL. (résumé)

Publié le 14/04/2016

Extrait du document

gargantua

L'entreprise semble oiseuse : Rabelais a pris un peu partout ses matériaux et ai on peut déceler, par exemple, quelques ressemblances entre le caractère de Panurge et le sien propre, l'enfance et la Jeunesse de se* deux géants proviennent de ses propres souvenirs ; enfin le portrait de l'homme de la Renaissance, qu’est Pantagruel, avide de certitudes rationnelles et expérimentales, arme de l’esprit critique irrespectueux des temps nouveaux n'est pas loin de l'humaniste François ltai>elais.

 

Ce qui lie manquera Jamais île surprendre le lecteur de Kalielais. c’est son style et sa langue. Son style est proprement torrentiel . Jamais personne n’avait écrit comme cela avant lui. et jamais personne n'écrira plus ainsi . sa richesse est d'une luxuriance étouffante, mais soutenue par une vigueur, une sûreté absolue. Ouant a la langue, Halielai* emploie systématiquement toutes les ressources qu'U avait a sa dtsftosition : aussi bien le vocabulaire de la philosophie scolastique. que le Jargon pédant des humanistes, le langage le plus cb&tlé que les expressions les plus populaires. les plus triviales ; il recourt aux termes de métier, aux dialectes ; il fabrique constamment des mots nouveaux, des néologismes plaisants ou savants tirés du latin, du grec, de l'italien, de l’espagnol, dea langues germaniques et même de l’hébreu : 

 

 

Titre adopté par l'usage pour désigner le grand roman fantastique burlesque et satirique de François Kabelai» <1494?1S53>. écrit et publié en plusieurs livres de 1532 à 1564 ; on dit quelquefois aussi Gargantua tout court. Le personnage apparaît pour la première fois dans les Grandes et inestimables cronicques du grant et énorme rjeant Gargantua. roman populaire d'aventures, paru sans nom d’auteur à Lyon en 1532. Cette œuvre (que quelques-uns attribuèrent à tort au grand écrivain) rapporte quelle était la généalogie du géant, sa grandeur, sa force physique et conte les merveilleux faits d'armes qu'il accomplit pour le service du roi Arthur. Quoi qu'il en soit. Il est très curieux que Rabelais en ait tiré les noms de son héros et de quelques-uns des personnages qu'il devait élever à une nouvelle célébrité littéraire. L’enchanteur Merlin, pour porter sccours au roi Arthur, eugendre mystérieusement deux

gargantua

« c'était un diablotin Qui Jetait du !!el dane la bouche d .ea IVTOfltleo et Qui persounlllalt la soif.

ll aemble qu'on pulaee rapprocher l'orlrlne de ce personnace du ri3fme Que le médec:ln Rabelais tmpoeal~ à - malades : balDI de vapeur et ~· de bolll80oo QUI leo fasoent traMplrer.

Ce oeral e nt eux leo • buveurs trte IUuatree et •érolez t'" précieux • à Qui U o'adr088e daM - Pro· loguee.

De toutee manières.

la soif et 1& néœ,..ité de l'étancher Joue un ~rrand rOie dans toute l'œuvre.

Mals s'li fait de son héros un géant lUs de ~tltmto, c'est tout simplement parce que c'est un prétexte â.

de bonnes olaiBAnteries, â.

une suit e de • rags •.

comme nous diri ons aujourd'hui.

et aussi pour plaire i.

ce publi c pOpulaire Qui aima it tant les vleUlea blatolru de geants.

Le livr e dnt Ure rapidement tru connu, puisQue l'auteur d onna la même ann~.

une Pott~ogn dUnt ProtooflfC411Mt pOUr l'an JoU, Qui ett un alma· uach d e fantaisie.

A la dn de l'annee, Il port av~f} eon nouveau pro tecteur.

Jean Du Bellay, évé otue de Paris, pour Rome.

En mal 1536.

il repJ• tnd sou service à l'hôpital et publie Gar· uantlta .

Entre temps, avait eu lieu l'affaire dea vlacards el .

l'on avait décidé de sévir contre l'• hé résie •.

lt&belals , dont le Pa11tooruel avait délà été condamné en Sorbonne, Jugea plus prudent de dlsparattre.

Il suivit de nouveau Jean Du Bellar.

nommé cardinal, a Rome.

où Il arranjfea aea affaires avec la Cu rie romain e.

avec laqu elle Il n'etait pas trop tn rifle .

A 80n retour.

Il devient ebanolne et p.- eodn.

bien que délè.

m édeci n celèbre, son doctorat en médecine.

En 16 42 .

Il donne l'édition déllnltlv e de Goruanlw> et Pant011nul.

dans laqu elle il avaiL t-oupé les noms dangereux et les attaQues dlreitns é lal•nt u ne version un peu mOdlft~ de l'lait ,'to~tantt.

O n S'eAt demand é al ce ela~ ou unt &Impie entrep~ de librairie qui o •ploltail sa renommée .

D'après le dernier éditeur de Rabe· l&la, M.

Jacques Boul enger, les oel&e premiers ebapltree oeralen~ ce que Rabelais a laisoê d 'acbev6 apm sa mort; le -te du llne com· prendrai~ det pasaagea de lui, mala reliés entre eu:r par dea morceaux (le plus eou•ent dea fraa ments de traduction) dont l'Invention oeralt bien de lu i, maiB qui o.uralen~ été redhiés par une main étrangère.

Cee! explique l'hétérogénéité du Livre V, Quant à sa valeur littéraire.

Ga,.ont11a est précédé d'un dizain • Aux lee· tcure • : o'eat là.

qu'on trouve le vers universel· 1ement connu : • Pour ce que rire tet le oroore de l'homme •.

et d'un Prol011ue de l'auteur.

C'est à - malades (lue Rabelal1 dédie ou feint de dédier eon livre : • Buveurs tres Uluatree et vous vérole& trés précieux ! car l voua non à aultrea.

eont dédiez mes ei!Crlptol •.

A ooupe de citations exacte• et fa.ntalfiiBtea et d'ex clamations face· Ueuaea.

li cclnvalnc -lecteurs do chercher à lire entre les lltrnea, et de dèrèo UJie dissertation pseudo·érudlte sur la • Généalogie et antiquité de Garaautua •.

dont Il fait remonter l'origine Jusqu'à Nol.

Il nous donne un petit traité en vers qu'Il prétend fort a.nclen et QU'il Intitule : les • Fanfrelu cbee anlldotée trouv6et en un monument.

antique •.

Cest une énll. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles