GENEVIÈVE ou La confidence inachevée. (résumé)

Ouvrage d’André Gide (1869*1951). De l’aveu de l’auteur lui-même, qui en fait part au début du livre, ce court récit doit être considéré comme « le troisième volet d’un triptyque », composé de V Picole des femmes, et de Robert. La lettre qui sert de Prologue est datée du mois d’août 1931. Une jeune femme prie André Gide de bien vouloir couvrir de son nom le livre qu’elle lui envoie. Elle annonce son intention de faire usage d’une liberté dont la génération précédente, celle de sa mère, n’avait pas encore fait la conquête. Son intention n’est pas de se poser en exemple, mais simplement d’avertir. « En 1913, comme je venais d’avoir quinze ans, ma mère me fit entrer au lycée... » : tel est le début de ces confidences qui vont porter, un peu au hasard, sur trois années. Geneviève a une mère intelligente et fine, qui cherche à l’aider avec discrétion et cependant