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Georges Dumézil, Mythes et dieux des Indo-Européens (résumé et analyse)

Publié le 21/02/2016

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mythes

Mythe

 

Le mot a pris un sens qui n'a plus grand-chose à voir avec son sens initial. Le journaliste parlera volontiers d'une star en disant qu'elle est devenue un «mythe». Du point de vue de l'histoire des religions, de l'ethnologie, de la philosophie, le mythe est une

histoire immémoriale que, de génération en génération, l'on raconte sans y apporter la moindre modification. Le mythe contient les règles permettant à un groupe humain de savoir comment agir. Il explique également pourquoi, dès les origines, les hommes se sont comportés de telle manière.

«L'histoire et l'exploration de la pensée sous toutes ses formes intuitions, systématisations, expressions, évolutions, destructions -ne peut plus se limiter aux cadres que le XVF siècle a cru dessiner généreusement.»

 

Georges Dumézil, Mythes et dieux des Indo-Européens

mythes

« --- -Il L'origine de toute réalité est la monade lt-- --~ •U·U• - Même si Leibniz dit des monades qu'elles sont les «véritables atomes de la Nature», elles se distinguent de ceux-ci.

La monade, elle aussi indivisible, inaltérable et éternelle est, contrairement à l'atome, immatérielle.

Tout ce qui est se Les monades Les monades cons- ramène à l'unité se suivent et ne tituent le lien entre La monade est cette se ressemblent pas Dieu et les créatures «substance shnple» u ne monade est une Lhomme, doué de mé- dont tout objet est corn- entéléchie, c'est-à- moire et de raison, posé.

La réalité , dans sa dire une substance qui associe ses perceptions .

diversité , est composée tend à la perfection.

n peut comprendre que de plusieurs monades.

Au niveau le plus bas (par toutes les monades sont Ces monades, incorpo- exemple les organismes l'expression de la per- relies et indivisibles, «ne unicellulaires), les enté- fection de Dieu.

Pou - sauraient commencer léchies sont comme des vant penser Di eu , l'hom- que par création et finir automates.

A un niveau me doit admettre qu'il que par annihilation» , ce plus élevé , ce sont des existe.

L'homme sait dont, pour Leibniz, Di eu âmes qui perçoivent le quelle place il occupe seul est capable.

monde de façon plus dis- dans la «Cité de Dieu » en ..ctleqœ corps vivant a une tincte.

I:âme raisonnable, percevant à travers son enYI6cble dominante (,n)o c'est-à-dire l'âme hu- âme (substance indivi- mals les membres de ce maine , est celle qui se duelle) · les séries hiérar- corps sont pleins d'autres perçoit elle-même comme chisées de monades qui vivants ( ••• ) dont chacun a esprit concevant des actes constituent l'univers.

Ces encore son entjléc:hle ou de pensée .

séries expriment l'ordre son ime dominante.• Leibniz, et la beauté de l'action La Monadologie de Dieu .

Les monades ne sont pas comparables aux atomes.

Elles sont toutes un «miroir vivant perpétuel de l'univers».

La hiérarchie des monades est l'expression de l'univers, tel que l'a voulu Dieu.. »

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