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Germinal de Zola - Synthèse de lecture

Publié le 18/06/2012

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germinal

V C’est la nuit tombante. Pour les uns c’est le temps de rentrer chez eux, pour d’autres c’étaient le moment du libre amour qui, “sous le coup de fouet de l'instinct, plantait des enfants dans les ventres de ces filles, à peine femmes.” Zola insiste sur le débauche de la jeunesse: “Que de misère! et toutes ces filles, éreintées de fatigue, qui étaient encore assez bêtes, le soir, pour fabriquer des petits, de la chair à travail et à souffrance! Jamais ça ne finirait, si elles s'emplissaient toujours de meurt-de-faim.” Pendant sa promenade Etienne assiste contre son envie au viol de Catherine par Chaval sans les reconnaître d’abord. Par peur et par soumission héréditaire devant le mâle, Catherine succombe devant Chaval. Etienne en est déséspéré après s’être rendu compte que le couple qu’il guettait depuis quelques minutes n’étaient autres que Catherine et Chaval: “C'était donc vrai, ce qu'elle lui avait juré le matin: elle n'était encore la maîtresse de personne; et lui qui ne l'avait pas crue, qui s'était privé d'elle pour ne pas faire comme l'autre! et lui qui venait de se la laisser prendre sous le nez, qui avait poussé la bêtise jusqu'à s'égayer salement à les voir! Cela le rendait fou, il serrait les poings, il aurait mangé cet homme dans un de ces besoins de tuer où il voyait rouge.

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« bien en apprenant qu’elle n’en avait pas.

Il se décida dans sa timidité même à l’embrasser sur les lèvres sauf que Chaval, en remarquant que le nouveau venu s'entendait bien avec Catherine, devint très jaloux..

Il s'approcha soudain de Catherine et “ lui écrasa la bouche sous un baiser brutal”.

Cet embrassement avait glacé Etienne qui se sentit blessé dans sa vanité e t n’éprouva aucune envie de l’embrasser lui aussi après l’autre.

V Pendant que l’équipe de mineurs étaient en train de critiquer la direction, l’ingénieur de la fosse, Paul Négrel et Dansaert, le maître -porion, firent leur apparition et leur annonçèrent q u’ils devront payer une amende de trois francs pour ” défaut de boisage” et en plus on leur annonça une baisse de salaire: ” on vous paiera le boisage à part, et l'on réduira proportionnellement le prix de la berline .” Cette décision de la Compagnie leur parut injuste et seules la force de la hiérarchie et l’habitude de la discipline les retenaient à ne pas se révolter contre cette injustice: “ Etait-ce possible qu'on se tuât à une si dure besogne dans ces ténèbres mortelles, et qu'on n'y gagnât même pas les quelques sous du pain quotidien? ” VI Le premier jour de travail dans les mines de Montsou était fini por Etienne qui sur le conseil de Maheu va s’installer au cabaret l’Avantage, chez Rasseneur, “ un ancien haveur que la Compagnie avait congédié depuis troi s ans, à la suite d'une grève.

Très bon ouvrier, il parlait bien, se mettait à la tête de toutes les réclamations, avait fini par être le chef des mécontents ”.

Rasseneur et Etienne découvrent qu’ils connaissent tous les deux Pluchart, responsable départe mental de L'Internationale.

Deuxième partie I La deuxième partie du roman débute par la présentation des bourgeois, les Grégoires qui, à la différence des Maheu, se réveillent à huit heures contre leur habitude de faire la grasse matinée car ils dormaient beaucoup, avec passion.

Zola résume le bien -être des Grégoire dans une phrase brève mais très au point: “ Du reste, les bonheurs pleuvaient sur cette maison”.

M Grégoire est un actionnaire important de la compagnie, lui et sa famille mènent une vie sans so uci des rentes de leurs actions.

II C’est un chapitre très émouvant dans lequel Zola décrit la misère dans laquelle se débat la famille des Maheu.

Un beau matin, la Maheude n’ayant plus de quoi nourrir sa famille se décide d’aller demander de l’aide aux Grégoire qui lui offrent des vêtements pour ses enfants, même deux parts de brioche, mais qui, par principe, ne lui donnent aucun sou.

D’un air humble elle arriva chez Maigrat qui tenait une boutique à Montsou et à qui elle devait déjà soixante francs dep uis deux ans.

C’était un commerçant “ gros, froid et poli” et qui en plus partageait son lit avec les clientes du coron qui de cette manière achevaient à payer leur dettes.

Maigrat accepte à l’aider lui laissant comprendre que “ ce n'était pas d'elle qu'il voulait, c'était de Catherine ”.

III Dans ce chapitre Zola nous fait découvrir la vie quotidienne des corons avec le commérage des femmes à l’heure du petit café qu’elles prenaient ensemble.

On nous laisse découvrir un monde pourri,. »

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