GORMONT ET ISEMBART
Publié le 18/01/2019
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GORMONT ET ISEMBART, chanson de geste du XIe s., remaniée probablement vers le milieu du XIIe. Écrite en octosyllabes (il subsiste 661 vers) et inspirée par des épisodes de l'invasion normande au IXe s., c'est l'une des œuvres épiques françaises les plus anciennes : Isembart, pour venger une injure reçue, se met au service du roi païen Gormont et mourra dans une expédition contre la France. L'œuvre fut par la suite rattachée au cycle de Doon de Mayence.
«
simple rebelle;
Geoffroy suggère discrètement, et d'une
manière ambiguë, qu'une injustice royale a provoqué
la rébellion; Philippe Mousket et le Lohier et Mal/art
témoignent d'une exploitation du thème de l'injustice
q ui est caractéristique des tendances du Xllle siè cle com
mençant (cf.
Girart de Vienne et, déjà, Raoul de Cam
brai) : le rebelle paraît moins fautif que le souverain.
Le texte du « Fragment de Bruxelles » témoigne de
grandes qualités.
L'emploi de l'octosyllabe (unique dans
le genre épique) permet un style nerveux.
Un même
refrain de quatre vers clôt les sept pre mières laisses (sauf
une seule), indépendamment de l'assonance.
Jean
R yc hn er voit dans ce procédé rarissime.
»
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