HABIT VERT (L’). (résumé)

HABIT VERT (L’). Comédie en quatre actes de Robert de Fiers (1872-1927) et Gaston Arman de Caillavet (1869-1915), 1913, Librairie Théâtrale. C’est une satire de l’Académie française qui est poussée jusqu’à la farce la plus drue : la noble et docte Assemblée est en effet figurée, dans l'Habit vert, par le duc de Maulévrier, personnage assez ridicule, qui n’ayant pas écrit grand’chose, croit toujours vivre sous Charles X et se trouve, en plus, royalement trompé par son épouse. Celle-ci est une Américaine un peu mûre, mais non dénuée de charmes, et qui écorche horriblement la langue française, disant « pistache » pour « pastiche » par exemple. Les amours de la duchesse vont tenir dans la pièce une place beaucoup plus importante que les manœuvres académiques de son conjoint. La duchesse, en effet, vient de perdre son dernier amant : celui-ci s’est marié la veille à Sainte-Clotilde. Inconsolable, la duchesse de Maulévrier reçoit les condoléances de ses intimes et va ensuite confier sa douleur à son clavecin.