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Hans Christian ANDERSEN : Contes

Publié le 05/10/2012

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Andersen n'est pas folkloriste, et n'a jamais été tenu pour tel. (...)Il n'était pas non plus un bon fabricant de livres à l'usage des enfants, habile à trouver une forme qui leur convînt. Il n'écrivait pas spécialement pour eux. C'était avant tout pour lui-même qu'il écrivait. Et, malgré une couleur assez mélancolique répandue dans beaucoup de ses contes, ses histoires plaisaient aux enfants sans qu'il eût effort à faire pour cela...

Aucun écrivain danois n'a atteint une célébrité comparable à la sienne. Il a trouvé un public qui n'est pas soumis à la mode, qui est resté fidèle et spontané et ne se soucie ni du temps ni de l'âge ... Pas plus que les Fables de La Fontaine, ses contes ne sont, au fond, entièrement destinés aux enfants. Il y a chez lui deux plans, celui de la compréhension immédiate, pittoresque et dramatique du récit et celui de l'enchantement plus subtil de sa poésie, de sa sensibilité et de sa bonté...

« Anderse n Les Contes d ' Ander­ sen ont été traduits dans presque toutes les langues du monde.

Entr e 1835 et 1872 , Andersen a écrit exa ctem ent cent cin­ quante-six contes.

La seule édition fran­ çaise complète à ce jour est celle du Mer­ cure de France , de 1964.

Le livre Le terreau de l'enfa nce T rès tôt, Hans Christian Andersen avait voulu faire une car­ rière littéraire .

Pourtant, à ses débuts , il ne considérait pas les contes populaires comme un genre littéraire à part entière.

Ecrivain précoce- à dix-sept ans, il présentait déjà des pièces au théâtre de Copenhague- il commença par écrire des récits de voyages , des poèmes , des pièces de théâtre et, surtout, deux romans qui le firent connaître: L'Improvisateur ( 1835) et Rien qu'un Violoneu x ( 1837).

Ces œuvres trahissaient déjà sa spon­ tanéité, sa fraîcheur, son goût du merveilleux et son sens du récit.

Ces qualités, Andersen les tenait sans doute de son père , cordonnier et fabricant de jouets, qui lui lisait les Mille et Une Nuits, la Bible, les comédies de leur compatriote Holberg, etc.

De plus, il eut assez souvent 1 'occasion d'entendre raconter des contes populaires dans la campagne danoise.

Il aimait les en­ fants, il aimait raconter, il aimait la nature, il savait charmer son auditoire: il avait tout pour devenir un créateur de contes.

Humour et merveilleux A u début, les texte d'Andersen furent surtout des contes populaires , des légendes ou des sagas; ensuite, l'auteur y ajouta des idées et des thèmes personnels, puis, tout naturelle­ ment , il se mit à les inventer de toutes pièces.

Généralement, le point de départ du conte était une émotion vive, un sentiment, une sensation , qui faisait resurgir du passé des souvenirs d'en­ fance , la vie sentimentale et amoureuse, les milieux qu'il avait fréquentés, etc.

Ecrits dans un style simple et clair, qui touche directement le lecteur par le biais de l'intuition, les Contes d'Andersen ont comme thèmes fréquents le pauvre garçon qui semble destiné à la misère mais à qui tout réussit, celui qui ne trouve pas sa place dans la vie (le "vilain petit canard"); comme dans les fables , il donne la parole aux fleurs, aux plantes , aux animaux et aux objets , qu'il met en scène avec mélancolie, amour du merveilleux et sens de 1 'humour.

Et si Andersen a su également charmer les enfants , alors qu' il n'écrivait pas spécia­ lement pour eux, c'est qu' il avait su garder une âme d'enfant.. »

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