JARDINET (Le) de Gaufroy le Louche

[Hortulus ou De cultura hortorum]. Poème de 414 hexamètres de Walafrid Strabon (ou Strabo, env. 808-849), dit Gaufroy le Louche. D’origine souabe sans doute, il vécut durant la renaissance carolingienne et fut élevé au couvent de Reichenau. Ce poème exalte avec amour l’humble jardin du monastère qui renaît après les gelées hivernales : délivré des orties, bêché, ratissé et fumé par l’auteur lui-même et offert aux rayons du soleil et à la pluie printanière. Walafrid le contemple en examinant minutieusement chacune de ces « petites choses «, pour lui si grandes et dignes d’ « immense honneur «.