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Jean GENET : Notre-Dame des Fleurs

Publié le 22/09/2012

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Sans doute Genet est-il ravi de nous choquer. Mais, comme toujours chez lui, l'horrible, le grossier, le scatologique ou le macabre se convertissent en autre chose, lumière, fût-elle violente, beauté, fût-elle insolite et trouble, morale, poème. Ils deviennent l'expression d'un rituel. « - C. Bonnefoy, Jean Genet, « Classiques du xxe siècle. Paris, Éditions Universitaires, 1965

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« L'écrivain autodi­ dacte qu'est Genet, dont l'enfance se pas­ sa dans les maisons de correction, utilise cependant dans son premier roman des images culturelles tel­ les que celle-ci : « Elle lulle en elle comme le Laocoon saisit le monstr e et le tordit.

» Le livre Des personnages fantasmatiques P remier roman de Genet , paru en 1944, Notre-Dame des Fleurs narre le destin de marginaux (voleurs, prostitués homosexuels , maquereaux, assassins) venus de leur province à Paris pour tenter leur chance .

Le narrateur, en prison , peuple sa solitude de ces personnages nés de souvenirs , de désirs et de lectures, les faisant vivre et leur inventant un destin , mais il interrompt fréquemment cette narration pour rappeler, dans un discours à la première personne, qu'il parle en fait de lui-même et de ses fantasmes.

ll dit prêter plusieurs traits de son caractère à l'un des personnages principaux, Culafroy, dit Divine,« tante» s'adonnant à la prostitution et dont on apprend, par bribes et par de fréquents retours en arrière, toute la vie : de l'enfance solitaire à la campagne, aux amours et aux frustrations parisiennes , et à l'enterrement qui ouvre et clôt le roman.

Le personnage qui a donné son titre à l'œuvre, Notre-Dame des Fleurs, fait partie des êtres qu'admirent et désirent Divine et le narrateur : beaux garçons durs, cruels , capables de commettre un meurtre.

Ce personnage sera condamné à mort pour meurtre vers la fin du roman , à la suite de la dénonciation d' un. »

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