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Job, Livre de - résumé.

Publié le 24/05/2013

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Job, Livre de - résumé. 1 PRÉSENTATION Berruguete (Alonso), Job Le relief, représentant Job, appartient à la série de sculptures réalisées pour les stalles du choeur de la cathédrale de Tolède entre 1539 et 1548 ; il est doté d'une grande force expressive. Une parfaite maîtrise du rendu de l'anatomie, la puissance de la ligne et du modelé contribuent à cet effet. Les drapés, d'une grande finesse, témoignent également de la virtuosité de l'artiste qui se forma au contact des maniéristes italiens.Alonso Berruguete, Job, 1539-1548. Panneau de bois sculpté. Cathédrale de Tolède (Espagne). Scala/Art Resource, NY - résumé. Job, Livre de, livre de l'Ancien Testament. Le Livre de Job comporte cinq parties distinctes : un prologue en prose (I-II) ; un cycle de discours entre Job et trois de ses amis : Éliphaz, Bildad et Çophar (III-XXXI) ; un échange entre Job et Elihu, un homme plus jeune que les trois amis, qui intervient après les avoir écoutés (XXXII-XXXVII) ; les discours de Dieu du sein de la tempête ; et enfin un épilogue en prose (XL, 7-17). Les spécialistes de la Bible ont diversement daté le livre, entre l'époque mosaïque et l'époque qui suit l'Exil. La plupart des spécialistes actuels penchent pour une période postérieure à l'Exil, ou de 500 à 250 av. J.-C. L'auteur, inconnu, aurait utilisé un récit populaire ou épique israélite ou édomite, datant peut-être du début de la monarchie israélite, autour duquel il aurait articulé son dialogue poétique. Plus tard, un autre écrivain (ou éditeur) aurait ajouté le discours d'Élihu (chapitres XXXII-XXXVII). Le livre fait partie de la littérature sapientale de l'Ancien Testament, qui inclut l'Ecclésiaste et les Proverbes. 2 PROLOGUE Satan frappe Job de la lèpre Occupant une place pr&eacut...

« dévoilait les secrets de la Sagesse […] tu saurais que Dieu te demande compte de ta faute », XXI, 5-6).

Job, ne cessant de clamer son innocence, s'irrite puis se met encolère contre les jugements apparemment injustifiés, superficiels, de ses amis ; mais il continue à chercher une explication à ses souffrances : « Ah ! qui fera donc que l'onm'écoute ? J'ai dit mon dernier mot : à Shaddaï [nom de Dieu datant de l’époque patriarcale] de me répondre ! » (XXXI, 35). Après ces trois cycles de discours vient le discours d'Élihu.

Élihu s’oppose à la fois aux paroles de Job et à celles des trois amis : « Sa colère s'enflamma contre Job parcequ'il prétendait avoir raison contre Dieu » (XXXII, 2) et contre « ses trois amis, qui n'avaient plus rien trouvé à répliquer, et ainsi avaient laissé les torts à Dieu » (XXXII, 3).Élihu affirme que Job « ajoute à son péché la rébellion » (XXXIV, 37) en mettant en cause le jugement de Dieu.

Il base son affirmation sur la croyance que « Shaddaï,nous ne pouvons l'atteindre.

Suprême par la force et l'équité, maître en justice sans opprimer, il s’impose à la crainte des hommes : à lui la vénération de tous les espritssensés ! » (XXXVII, 23-24). 4 LES DISCOURS DE YAHVÉ Blake, Dieu s'adressant à JobCette illustration de William Blake (1825) fait référence au quatrième chapitre du Livre de Job, dans lequel Dieu s'adresse à Job aumilieu des éléments déchaînés et étale devant lui la magnificence de sa création.Private Collection/Bridgeman Art Library, London/New York Dans la quatrième partie, Dieu prend la parole, s’adressant à Job du sein d'une tempête.

Il semble ignorer le désir de Job d'obtenir explications ou justifications de sessouffrances ; au contraire, il humilie Job (« Quel est celui-là qui obscurcit mes plans par des propos dénués de sens ? », XXXVIII, 2), le défiant d'expliquer commentl'univers a été créé (« Où étais-tu quand je fondais la terre ? », XXXVIII, 4) et comment il est ordonné (« As-tu, une fois dans ta vie, commandé au matin ? », XXXVIII, 12).Job a le tort et la présomption de croire que les voies de Dieu et son omnipotence sont compréhensibles pour l'homme.

À travers des questions en apparence hors depropos (XL, 8), Dieu réprimande Job et donne la réponse la plus directe à la question première de Job : « Qu'est-ce que Shaddaï pour que nous le servions, quel profit pournous à l'invoquer ? » (XXI, 15).

Reconnaissant enfin qu'il a parlé par ignorance et qu'il ne peut s'approcher plus près de Dieu que par la vision qu'il a de lui, Job se repentit :« Je sais que tu es tout-puissant […] Aussi as-tu raconté des œuvres grandioses que je ne comprends pas, des merveilles qui me dépassent […].

Je ne te connaissais quepar ouï-dire, mais maintenant mes yeux t’ont vu.

Aussi je me rétracte et m’afflige sur la poussière et sur la cendre » (XLII, 1-6). 5 ÉPILOGUE Comme le prologue, l'épilogue est en prose et dénote clairement les origines probablement traditionnelles des discours poétiques.

Dans cette dernière partie, Dieuréprimande les trois amis de Job (Elihu n'apparaît plus) : « vous n’avez pas parlé de moi avec droiture comme l'a fait mon serviteur Job » (XLII, 7).

Il leur impose desacrifier sept taureaux et sept béliers, mais ne leur inflige pas sa disgrâce par égard pour Job.

Enfin, Dieu donne à Job le double de tous ses anciens biens.

Job a de nouveausept fils et trois filles d'une grande beauté, et connaît une vieillesse heureuse.

Il vit jusqu’à l’âge de 140 ans, et meurt « chargé d’ans et rassasié de jours » (XLII, 17). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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