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JOUR D’ÉTÉ A LA MONTAGNE de Vincent d’Indy (résumé)

Publié le 27/08/2015

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JOUR D’ÉTÉ A LA MONTAGNE.

 

Exécutée pour la première fois aux Concerts Colonne le 18 février 1906, la partition du « Triptyque symphonique « que Vincent d’Indy (1851-1931) avait intitulée Jour d’été à la montagne, porte le numéro d’opus 61 et fut composée en 1905. Elle fut souvent comparée à la VIe Symphonie dite pastorale (v. Symphonies) de Beethoven, non seulement parce qu’elle traduit elle aussi l’amour de la nature, si vif chez son auteur, mais aussi parce qu’on y trouve les mêmes éléments descriptifs : chant d’oiseaux, danses paysannes, orage, chant d'actions de grâces. Mais la nature inspiratrice de Vincent d’Indy, c’est, ici comme dans la Symphonie cévenole (v. Symphonies de V. d’Indy), son pays du Vivarais, et la musique en est toute imprégnée. L’œuvre a été inspirée par trois poèmes en prose de Roger de Pampelonne « les Heures de la Montagne « : « Aurore «, « Jour « et « Soir «, qui donnent leurs titres aux trois parties de la symphonie. Mais la musique dit bien plus de choses que le poème inspirateur : tenues des cordes pour peindre l’immobilité de la nuit, puis le basson et la clarinette font entendre le cri de la chouette. Le mouvement s’organise,

 

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un thème se précise, passe du quatuor aux vents, puis éclate triomphalement aux trompettes. Ce premier mouvement module du ton d’ut mineur dans celui de si majeur. Le second mouvement : « Jour «, débute par une longue rêverie, devant l’immense paysage de montagne des Faugs : puis voici, au loin, montant vers le château, des chansons paysannes, des rythmes de bourrées. C’est la fête du 15 août, et l’on danse au

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