Devoir de Philosophie

Jules SUPERVIELLE : Poésies

Publié le 25/09/2012

Extrait du document

supervielle

Rainer Maria Rilke écrivait à Supervielle, le 28 novembre 1925, à propos de son recueil Gravitations : « Cela crée une continuité par-dessus des abîmes, je sens que cela ne s'arrête nulle part ; vous êtes grand constructeur de ponts dans l'espace, vos arches sont vivantes comme les pas de saint Christophe, ce grand précurseur des ponts et de la poésie, qui , par sa démarche, était un des premiers à rythmer l'infranchissable. «

supervielle

« Jules Supervi elle .

Photo Edîmédîa.

Supervielle est né à Montevideo en 1884 .

Il possède la double nationalité française et uruguayenne.

Tout au long de sa carrière -il mourut à Pari s en 1960- il a été cons i­ déré comme le sym­ bole des liens spiri­ tuels qui unissent la France à l'Amérique l atine .

C ette double nationalité serait à l'origine de sa rech er­ che permanente d 'un point fixe comme de son « angoisse de l'absence ».

Le livre L'œuvre poétique de Jules Supervielle J ules Super vie lle décou vre tr ès je une la poés ie, puisqu' à seize ans déjà il publie une plaquette de vers (Brumes du pass é, 1900) , où se révè le l'influence du symboli s me .

M ais il évoluera vite et, sans entrer dans aucun système , fe ra sienne la libération du langage à l aquelle se sont attachés les poète s de notre siècle .

Dan s les Poèmes de l 'humou r trist e (1919) , le premier de ses recueils majeurs, il peint avec amusement sa jeune sse.

Toute­ foi s, l 'originalité de ses thèmes et de son style s'imp ose dan s Déba rcadè res (1922) , œuvre da ns laquelle l'âme voyageuse du poète s'épanouit: sa double nation alité fait de lui un homme perp étuellement en tran sit.

Il y dépeint son amour pour les gra nds espaces , po ur la nature et pour la terre .

En 1925 , il compose les poème s de Gravitations , autre titre évoca teur, où il exprime sa quête d'un point fixe qu'il cherche auprè s de s mort s.

Il se décrit comme un être angoissé par la vie , et pense que se uls le s a nimau x connaissent la sagesse à laquelle il tend .

Il évoque aussi les grands cycles de la terre qui se déroulent imperturb ablement , ta ndi s que les homme s vivent, souffrent et meur ent.

Dan s le Forçat inn oce nt (1930) il cherche à appréhender la « vie souterr aine >> qui échappe à nos yeux et qui ne cesse de l'intriguer.

Il est au ss i l' auteur de La Fable du monde (1938) , Poèmes de la Fran ce malh eureuse (1942), Ciel e t terre (1942), Orphée (1946), A la nuit (1947), Oubli euse mémoire (1949), Corps tragique (1959).

Une poésie simple et spontanée I 1 émane de la poésie de Supervielle une angoisse de l'ab sence et un désir de dé couvrir des« pré sence s inconnue s>> .

S 'il cherche à donner de la réalité une vision >, son écriture rév èle un profond goût pour l'imaginaire et cette qualité ou alternance entre le rée l et un se ns a ig u du my stère fait en grande p artie son originalité.

Pour peupler l'absence universelle , qu'il resse nt profondément , il fait appel aux visions , aux rêve s, aux o mbre s, au x méta m orph oses -homme s, bête s, plante s, tout ce qui vit éta nt de même esse nce- qui lui permettent d 'abolir le Temps et la Mort.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles