KYRA KYRALINA de PanaÏt Istrati (résumé & analyse)

KYRA KYRALINA

PanaÏt Istrati. Roman, 1924.

Avec Oncle Anghel, Présentation des haïdoucs, Domnitza de Snagov, Kyra Kyralina est l’un des Récits d’Adrien Zograffi Dragomir, surnommé Stavro, incapable d’honorer son épouse qui, de chagrin, se suicide, retourne chez sa mère et chez sa sœur Kyra. Celles-ci, pendant les absences répétées du père et d’un frère de Stavro, mènent une vie d’almées, luxueuse et oisive, en compagnie de «moussafirs». Ceux-ci, malgré leur agilité à sauter par la fenêtre, sont surpris, un jour, par le père, qui roue sa femme de coups et lui crève un œil. Honteuse de sa nouvelle condition, elle décide de disparaître, n’importe où, pourvu que ce soit hors de la vue de ceux qui l’ont connue. Le frère et la sœur, qui veulent la venger, se laissent emmener à Constantinople par des prétendus cousins. Kyra est enlevée. Son frère finit par être flagellé pour avoir tenté de s’introduire dans un harem où il a reconnu sa sœur. Malgré tous ses malheurs, il a la chance de rencontrer le vieux Barba Yanni, qui le recueille et lui apprend à gagner sa vie, comme lui, en vendant de la limonade. Quand le vieillard meurt, Stavro s’aperçoit qu’il a, auprès de lui, appris à se réconcilier avec l’existence.