La Guerre des mondes
Publié le 06/04/2013
Extrait du document
A la fin du XIXe siècle, un scientifique, Herbert George Wells, écrivit des romans de science-fiction qui le rendirent célèbre : La Machine à explorer le temps (1895); L'ile du docteur Moreau ( 1896); L'Homme invisible (1897) et La Guerre des mondes, (War of the Worlds, 1898). Sa réflexion sur l'apport réel des sciences devint ensuite plus théorique, comme dans son Esquisse de l'histoire universelle ( 1920).
«
« C'était une cité
condamnée
et déserte ...
»
« Le dernier homm e
vivant ! Hurrah ! Le
d erni er homm e en vie.
»
.--- ------- EXTRAITS
Le premier cylindre
s'ouvre près de
Woking
Je crois que tout le
monde s'attendait à
voir surgir un homme,
possiblement quelque
être un
peu différent
des hommes terrestres ,
mais, en ses parties es
sentielles , un homme.
Je sais que c'était mon
cas.
Mais, regardant
attentivement, je vis
bientôt quelque chose
remuer dans l'ombre.
(.
..
)
Un frisson soudain me passa par tout le
corps.
Une femme derrière moi poussa
un cri aigu.
Je me retournai à moitié, sans
quitter des y
eux le cy lindre hors duquel
d'autres tentacules surgissaient maintenant,
et je commençai à coups de coudes à me
frayer
un chemin en arrière du bord.
Je vis
l'étonnementfaire place à l'horreur sur les
faces des gens qui m'entouraient.
Les Martiens possèdent
une
arme terrible
De l'autre côté de la fosse ,
la petite troupe de gens que
précédait
le drapeau blanc
s'était arrêtée à la vue
du phénomène, poignée de
petites formes verticales et
sombres sur
le sol noirâtre.
Quand
la fumée verte mon
ta, leurs faces s'éclairèrent
d 'un vert pâle et s'effacè
rent de nouveau dès qu'elle
se fut évanouie.
( ...
)
Aussitôt des
jets de réelle
flamme, des lueurs brillantes sautant de l'un
à l'autre jaillirent du groupe
d'hommes
dispersés.
On eût dit que quelque invisible
jet se heurtait contre eux et que du cho c
naissait une flamme blanche.
Il semblait
que chacun d'eux fût soudain et momenta
nément changé en flamme.
A
la clarté de leur propre destruction , je les
vis chanceler et s'affaisser, et ceux qui les
suivaient s'enfuirent en courant.
Le narrateur erre dans Londres
abandonnée des hommes
Bientôt, la poussière noire tapissa de
nouveau les rues, recouvrant les cadav res
épars.
J'en vis une douzaine en tout, au lon g
de
la grand-rue de Fulham.
Ils devaient être
là.depuis plusieurs jours, de sorte que je ne
m'attardai pas auprès d'eux.
La poussière
noire qui les enveloppait adoucissait leu rs
contours, mais quelques-uns
avaient été dérangés
par les
chiens.
(.
..
)
Plus j'avançais vers l'inté
rieur de Londres, plus pro
fond devenait le silen ce.
Ce
n'était pas tellement le
silence de
la mort que l' at
tente de choses prochaines
et tenues en suspens.
A tou t
instant, les destructeurs qui
avaient déjà dévasté les
banlieues nord-ouest de la
métropole et anéanti Ealing
et Kilburn pouvaient fondre
sur ces maisons et les trans
former en un monceau
de ruines fumantes.
C'était
une
cité condamnée et
désertée ...
Traduit de l 'ang lais
par H.
D.
Davr ey
« Elle porta la main à sa gorge et chancela .
»
NOTES DE L'ÉDITEUR
« Si la disparition de la société et le retour
au chaos sont des éléme nts fami
liers à cette
époq ue, le moyen choi
si par Wells pour
aboutir
à ce résultat -1' exploration de notre
planète par des êtres venus d'
un autre astre -
es t neuf.
Ainsi que le remarque Michel
Butor," c'est dans La Guerre des mondes
de H.
G.
Wells que l'on rencontre ce thème
pour la première fois , et ses innombrables
imitateurs n'y ont pas ajouté
grand-chose".
C'est un thème profondément moderne
(il n'est venu à l'idée d'aucun homme
du XVIe siècle que l'Europe puisse être
découverte à son tour) extrêmement
puissant.
» J.-P .
Vernier, H.
G.
Wells et
son temps ,
Université de Rouen, 1971.
« Je cherc he parmi les compatriotes de
l 'auteur s'il en est
un qui ait su rendre avec
cette intensité d'impression l'effarement
des gra
ndes catastrop hes.
Un seu l livre
revient
à mon souvenir : Le Journal de
la peste , de Daniel Defoe.( . ..
) Lor sque ces
invincibles Martiens, que rien
n'a pu
e ntamer et qui ont mis à leur s pi ed s
l
'A n g leterre ruinée, pantelante, défigurée,
sont
tués par les microbes, Defoe eût
applaudi
à ce dénouement dans lequel il eût
reconnu et adoré un desse
in pro videnti e l.
Pour M.
We lls, ce n 'es t que l'ironie des
c h oses, l'humour du desti n .
..
» A.
Filon,
«Wells romancier.
.
.
» , la R evue des Deux
Mondes,
1904 .
1 Mart-V io lle r 2 .
3.
4 , 5 , 6 dess in s d'Ed gar P.
Jacob s.
éd .
Blak e e t M ort imer.
Bru xe lles.
198 6 WELLS 04.
»
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