Devoir de Philosophie

La JARRE PEUT-ELLE ÊTRE PLUS BELLE QUE L’EAU? de Paul Eluard

Publié le 26/08/2015

Extrait du document

eluard

Sous ce titre le poète français Paul Eluard (pseud. de Eugène Grindel, 1895-1952) a réuni, en 1951, quatre recueils de poèmes qu’il avait précédemment publiés sous les titres de : la Vie immédiate (1932), la Rose publique (1934), les Yeux fertiles (1936) et Cours naturel (1938). Quelques-uns des plus beaux poèmes de Capitale de la douleur et de l'Amour la poésie avaient été inspirés à Paul Eluard par son amour pour sa compagne. Gala. Dans la Vie immédiate le poète nous confesse, en des poèmes en prose, admirables de densité, la décrépitude de cet amour : « Au terme d’un long voyage peut-être n’irai-je plus vers cette porte que nous connaissions tous deux si bien, je n’entrerai peut-être plus dans cette chambre où le désespoir et le désir d’en finir avec le désespoir m’ont tant de fois attiré. « Les efforts pour sauver le bonheur ancien n’ont fait que précipiter sa perte : « Pour me trouver des raisons de vivre, j’ai tenté de détruire mes raisons de t’aimer. Pour me trouver des raisons de t’aimer, j’ai mal vécu. « Mais l’échec final d’une union ne supprime pas les pouvoirs magiques de l’amour et les femmes. « Une ou plusieurs / Le visage ganté de lierre / Tentantes comme du pain frais / Toutes les femmes qui m’émeuvent « — tiennent une grande place dans la Vie immédiate.

Liens utiles