La Princesse et le Goblin de George MacDonald
Publié le 06/03/2012
Extrait du document
Sur le thème de « Théâtre et Violence «, nous allons étudier un ouvrage de George MacDonald, ancien pasteur écossais, qui fut réputé pour sa littérature enfantine. La princesse et le gobelin est son roman le plus célèbre dans ce style littéraire. A contrario de pièces telles que Titus Andronicus, cet ouvrage est peu enclin à la violence et le peu que l’on peut y trouver reste sage. Écrit en 1872, cette fiction « was written for young readers «
«
2
Le dernier chapitre est une conclusion logique à ce genre de conte, les "gentils" ont gagné et
sont saufs alors que les "méchants" gobelins ont péri en essayant de détruire les mines et leurs
mineurs.
Cet ouvrage pose le problème de la violence.
Cette dernière est caractéristique du
conte, style auquel ce roman peut être rattaché.
Les violences physique, morale ou verbale
sont présentes sans pour autant être excessives.
Elle apparaît sous différents traits, la
vengeance des gobelins envers les Hommes, la lutte des « braves » face aux gobelins, la peur.
Cette peur est assez présente dans l’ouvrage, elle concerne principalement Irène, sa nourrice
et les gobelins.
Les gobelins ont peur des hommes, ce sont des couards, la nourrice a peur de
se faire punir et de ce qu’elle ne comprend pas alors que la princesse Irène n’a peur seulement
lorsqu’elle est perdue ou en échec, quand elle a l’impression que l’espoir est parti.
Cette
violence est mise en avant par divers procédés, les actes de violence n’ont lieu qu’à la nuit
tombée, ils sont de plus en plus fréquemment au fur et à mesure de l’avancée de la lecture et
ils se rapprochent des zones de confort, des montagnes pour commencer, la violence entre
dans la maison pour finir.
Il serait donc judicieux de voir sous quelles formes cette violence est représentée dans ce
roman.
Notre réflexion nous a mené à définir trois grands axes de réflexion, la violence autour
des gobelins et de leur désir de vengeance, la violence qu’on pourrait qualifier « du juste » qui
ne sert qu’à se défendre face au danger gobelin et un dernier thème centré sur l’inexistence de
la violence pour le personnage d’Irène, la manière dont elle en est écartée..
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