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La Princesse et le Goblin de George MacDonald

Publié le 06/03/2012

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Sur le thème de « Théâtre et Violence «, nous allons étudier un ouvrage de George MacDonald, ancien pasteur écossais, qui fut réputé pour sa littérature enfantine. La princesse et le gobelin est son roman le plus célèbre dans ce style littéraire. A contrario de pièces telles que Titus Andronicus, cet ouvrage est peu enclin à la violence et le peu que l’on peut y trouver reste sage. Écrit en 1872, cette fiction « was written for young readers «[1], elle n’est pas là pour les effrayer mais pour leur montrer comment se comporter. Les « bons « agissent de manière honorable et brave alors que les « méchants « perdent car ils n’ont pas une attitude noble. MacDonald défend l’idée qu’une princesse n’en est une que si elle adopte des manières noble et honorable et non car elle est née en tant que princesse, une vision assez démocratique et morale.


[1] Extrait de l’introduction écrite par Ursula Le Guin (auteur américain, née en 1929, reconnue pour ses romans de fantasy et de science fiction) dans la version anglaise (p.vi)

« 2 Le dernier chapitre est une conclusion logique à ce genre de conte, les "gentils" ont gagné et sont saufs alors que les "méchants" gobelins ont péri en essayant de détruire les mines et leurs mineurs. Cet ouvrage pose le problème de la violence.

Cette dernière est caractéristique du conte, style auquel ce roman peut être rattaché.

Les violences physique, morale ou verbale sont présentes sans pour autant être excessives.

Elle apparaît sous différents traits, la vengeance des gobelins envers les Hommes, la lutte des « braves » face aux gobelins, la peur. Cette peur est assez présente dans l’ouvrage, elle concerne principalement Irène, sa nourrice et les gobelins.

Les gobelins ont peur des hommes, ce sont des couards, la nourrice a peur de se faire punir et de ce qu’elle ne comprend pas alors que la princesse Irène n’a peur seulement lorsqu’elle est perdue ou en échec, quand elle a l’impression que l’espoir est parti.

Cette violence est mise en avant par divers procédés, les actes de violence n’ont lieu qu’à la nuit tombée, ils sont de plus en plus fréquemment au fur et à mesure de l’avancée de la lecture et ils se rapprochent des zones de confort, des montagnes pour commencer, la violence entre dans la maison pour finir. Il serait donc judicieux de voir sous quelles formes cette violence est représentée dans ce roman.

Notre réflexion nous a mené à définir trois grands axes de réflexion, la violence autour des gobelins et de leur désir de vengeance, la violence qu’on pourrait qualifier « du juste » qui ne sert qu’à se défendre face au danger gobelin et un dernier thème centré sur l’inexistence de la violence pour le personnage d’Irène, la manière dont elle en est écartée.. »

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