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L'Amant de DURAS (fiche de lecture)

Publié le 19/05/2011

Extrait du document

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Le roman L'Amant de Marguerite Duras publié en 1984. Est un roman autobiographique marquée par ses expériences sexuelles quand adolescente, dans un pays étranger, plus spécifiquement à l'Indochine. Les autres thèmes traités dans l'œuvre lors de la sexualité, sont l'amour impossible, l'argent, l'atmosphère de racisme, de l'hiérarchie social. Plus qu'un roman traditionnel, L'Amant de Marguerite Duras est née de ces convictions d'une nouvelle écriture. La vie de Marguerite Duras est marquée par des allées et retours à l'étranger durant son enfance, faisant parti d'une famille qui travaillent dans les colonies française de l'Indochine. Elle est née en 1914 au Viêt Nam en Saïgon. Après le décès de son père en 1921, Marguerite, sa mère et ses deux frères vont vivre, près de Duras, en Lot-et-Garonne en France. En 1924 sa mère décide aller à Phnom-Penh, au Cambodge après à Vinh Long, puis à Sadec et à Saïgon. Quatre ans après sa mère se vue ruiner par un mauvais achat des terres de l'administration coloniale. Marguerite vie dans une pension où elle fait également le lycée à Saïgon. Est dans le souvenir de ce contexte là est qui le livre prend sa forme.

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« elle, comme une image loin d'elle.

Selon Roland Barthes les deux voix, la parole qui se confonde avec l'acte, l'acteurpassé et narrateur présent sont choisit comme justification rhétorique et qu'il est vrai que l'énonçant se manifeste àpartir des phrase entoure par le passé.Ici un autre extrait qui montre bien les deux voix consécutive.« Elle entre dans l'auto noir.

La portière se referme.

Une détresse à peine ressentie se produit tout à coup, unefatigue, la lumière sur le fleuve qui se ternit, mais à peine.

Une surdité très légère aussi, un brouillard, partout.Je ne ferai plus jamais le voyage en car pour indigènes.

Dorénavant, j'aurai une limousine pour aller au lycée et meramener à la pension.

Je dînerai dans les endroits les plus élégants de la ville.

Et je serai toujours là à regretter toutce que je laisse, tout ce que je prends, le bon comme le mauvais, le chauffeur du car avec qui je riais, les vieilleschiqueuses de bétel des places arrière, les enfants sur les porte-bagages, la famille de Sadec, l'horreur de la famillede Sadec, son silence génial.

» page 44Les thèmes l'argent, niveau social et l'honte familial sont bien traité ici ce qui montre en quelle situation vive-t-elleet comme elle réagit vers ses sentiments.L'auteur décrit la scène de l'auto noir avec une voix off, c'est comme s'elle raconte un moment de désincarnation,moment où la narratrice est en extérieur, elle interprète, elle prend conscience de ses comportements.

Ce mélangediscursive, discours direct et indirect ce qu'on appelle discours indirect libre marque tout son œuvre.

Un autreexemple : « Il arraché la robe, il la jette, il a arraché le petit slip de coton blanc et il la porte ainsi nue jusqu'au lit.

Et alors ilse tourne de l'autre côté du lit et il pleure.

Et elle, lente, patiente, elle le ramène vers elle et elle commence à ledéshabiller.

Les yeux fermés, elle le fait.

Lentement.

Il veut faire des gestes pour l'aider.

Elle lui demande de ne pasbouger.

Laisse-moi.

Elle dit qu'elle veut le faire elle.

Elle le fait.

Elle le déshabille.

Quand elle le lui demande il déplaceson corps dans le lit, mais à peine, avec légèreté, comme pour ne pas la réveiller.

» page 49.L'autre thème abordé dans l'extrais au dessus c'est la sexualité, elle décrit l'acte sexuelle comme s'elle le voie àl'extérieur, la narratrice prend une position de distance, la à nouveau elle utilise la voix off.

Les phrases courtsmontre bien l'émotion du moment.

Le fait de s'éloigner peut avoir un sens où la sexualité prend forme d'uneaffirmation de sa propre liberté comme femme mature, même en étant encore une adolescente, puis quand elle dit «Laisse-moi » c'est elle qui commande la situation.Encore dans le thème sexualité, l'autre allusion peut-être faite par rapport au profil de son amant, lui bien plus âgéet qui a plus d'expérience qu'elle, montre dans un sens caché une relation « incestueux » car elle faitinconsciemment le remplacement d'un père absent.

Elle dit : « Ainsi j'étais devenue son enfant.

»Pour parle à propos de l'analepsie (une figure de style qui fait le retour en arrière, récit d'une action qui appartientau passé.) je prends l'extrais qui nous révélera une action passé.« Je ne sais pas qui avait pris la photo du désespoir.

Celle de la cour de la maison de Hanoi.

Peut-être mon père unedernier fois.

Dans quelques mois il sera rapatrié en France pour raison de santé.

Avant il changera de poste, il seranommé à Pnom-Penh.

Il restera quelques semaines.

Il mourra dans moins d'un an.

» page 41« Maintenant je vois que très jeune, à dix-huit ans, à quinze ans, j'ai eu ce visage prémonitoire de celui quej'attrapé ensuite avec l'alcool dans l'âge moyen de ma vie.

L'alcool à rempli la fonction que Dieu n'a pas eue, il a euaussi celle de me tuer, de tuer.

Ce visage d'alcool m'est venu avant l'alcool.

L'alcool est venu le confirmer.

J'avaisen moi la place de ça, je l'ai su comme les autres, mais curieusement, avant l'heure.

» page :15 Ici elle décrit son état d'esprit, l'expérience qui l'amener à avoir une tête si fatigue, celle de qui boive d'alcool, mêmeavant de le faire.

Il est possible de voir qui à ce moment là elle fait le retour en arrière.

Ce passage reflète aussi lacomparaison descriptif quelle fait de soi après les années passé, la femme mature et l'adolescente en l'âge dedécouverte. Il se trouve que le fait de raconter l'histoire en ayant un regard sur elle même où la description non verbale donneun effet d'énumération brève d'image, comme si le livre été un album de photographie, permette de suivre le récitd'une façon plus vivante car la description possède une fonction expressive.Le genre du récit appartient au roman réaliste car la lecture nos amener à connaître la vie de l'auteur à partir de sesénoncé de difficulté psychologique, les moments dépressif et même sa personnalité si attirante pour l'époque.

Lesdifficultés du côté social est mise en scène à l'apparition de son amant plus âge qu'elle, d'un autre niveau social etd'une autre origine, un paquet complet pour un amour impossible.Mais encore dans le cadre du genre littéraire on peut aussi mentionner le roman comme étant une autofiction carl'auteur ajoute des éléments du fantasme, du rêve, où l'imagination se mêle à sa mémoire.Un autre caractéristique littéraire qu'il faut bien détailler dan le roman c'est l'anachronisme qui sont les altérationstemporaires dans l'ordre du récit.Pendant tout la lecture du roman est possible percevoir les changements de temporalité qui fait l'auteur.

Certainsmoments elle raconte au présent, après au passé et même au futur.

Ce qui montre le n'existence d'architecturetextuel.«J'ai retrouvé une photographie de mon fils à vingt ans.

Il est en Californie avec ses amies Erika et ElisabethLennard.

Il est maigre, tellement, on dirait un Ougandais blanc lui aussi.

» page 21« Celle qui a acheté le chapeau rose à bords plats et au large ruban noir c'est elle, cette femme d'une certainephotographie, c'est ma mère.

Je la reconnais mieux là que sur des photos récentes……….J'ai quatre ans… » page 21L'extrais page 21 montre cette déconnexion entre les temps, elle passe dans temps à l'autre sans même pasprévenir.La temporalité apparaît aussi quand la narratrice revient plusieurs fois au l'évènement de la mort de son petit frère.Elle lie cet évènement à sa angoisse momentané.

Revenir au passé montre bien la déconstruction temporal.« Elle a dû rester à Saigon de 1932 à 1949, cette femme.

C'est en décembre 1942 que mon petit frère meurt.

Elle ne. »

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