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Lawrence DURRELL : Le Quatuor d'Alexandrie

Publié le 23/09/2012

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Dans ce premier volume {Justine}, il fait chatoyer devant nos yeux une étoffe magique chargée d'allusions sensuelles, une toile d'araignée incrustée de gouttes de rosée qui frissonnent et miroitent dans une atmosphère impalpable. Et au fur et à mesure que l'histoire se déroule, le dessin de la toile se précise et s'ordonne selon ses propres lois internes. La substance de ce dessin ténu et complexe est une prose poétique la plus exigeante, la plus riche, la plus contrôlée et la plus évocatrice qui soit...

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« Lawrence Durrell.

Photo Sipa Press.

C'est sous un pseudo­ n y me que Durr ell a comm encé sa carr iè re littéra ire.

Sous le nom d'« Osc ar Epfs », il a éga leme nt sig né des aq uar ell es et des gouac h es.

Le livre Quand la « fiction scientifique » dépasse le roman C omment me délivrerai-je ja mais de cette catin d'entre >, écrit Durrell dans Baltha zar.

> Parce qu' il consiste en une étude en profondeur de la réalité sensible, sorte d' « univers héraldique >> où les seules crises profondes sont celles de la sensibilité plastique et littéraire, Le Quatuor d'Alexandrie (Justine,1957, Baltha z ar, 1958, Mountolive, 1958 , Cléa, 1960) ne peut se résumer de façon cla ssique: au-delà de l'histoire qui lie les principaux personnages du Quatu or, la finalité de cette œuvre mouvante , composée à la façon d'un poème symphonique, dépasse de loin la simp le narration.

Avec Cléa se termine le« cycle alexandrin >>,mais la vie , cette fiction , continue indéfiniment...

Un continuum de mots ~ E trange itinéraire que celui de cet écrivain britannique né dan s l' Inde coloni ale en 1912 , mort en 1990 , qui tira l'essentiel de son inspiration du monde méditerranéen , où un début de carrière diplomatique le promena de capitale en capitale ...

Couleur et rythme so nt les ingrédient s essentiels d'une pro se extraordinairement riche, so rte de con tinuum de mots , qui exerce sur le lecteur un pouvoir enivrant.

Ainsi Baltha zar , couronné du prix du meilleur roman étranger en 1959 , n'est-il ni la suite de Justine ni l'introduction à Mountolive, mais bien le prolongement d'un tout qui se déploie dans l'espace au gré d'un e nchevêtr ement sav ant.

« L'objet de mes roman s?>> s'interroge Durrell dans so n introduction à Ba ltha zar.

« Interroger les valeurs humaine s à travers une honnête représentation des pas sion s humaine s.

Louable fin, objectif peut-être sa ns espoir >>, concl ut-il non sa ns humour .... »

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