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Le Coran

Publié le 21/02/2013

Extrait du document

 

C'est le troisième calife, successeur du Prophète, qui décida de fixer par écrit les textes partiellement rédigés du vivant de Mahomet. Cette rédaction du Coran, en 23-25 de l'hégire (645-647 ap. J.-C.). Cette fixation écrite est contestée par les Chiites à cause de l'éviction du texte et du califat d' Ali, gendre de Mahomet. L' édition courante et officielle actuelle, dite édition Boulaq, fut fixée au Caire, en 1923.

 

Le Coran étant une « dictée divine » et l’archange Gabriel s’étant adressé en langue arabe à Mahomet, la compilation des ordres en arabe d’origine divine est sacrée. Il est donc impie de traduire ou de modifier ces ordres. Ainsi les peuples qui se convertissent à l’islam doivent apprendre l’arabe pour étudier et suivre les préceptes du Coran. C’est le fondement de l’aire géographique culturelle qu’on appelle « le monde arabe ».

« -EXTRAITS Récitant les sourates, le musulman loue Dieu, le Créateur Accepté ou non, il n'y a que Dieu Quiconque fait le mal sera rétribué en conséquence.

Au nom de Dieu : celui qui fait miséricorde, IL ne trouvera, en dehors de Dieu, ni protecteur, ni défenseur.

le Miséricordieux.

Louange à Dieu, Créateur des cieux et de la terre, qui prend pour messagers les Anges pourvus de deux, de trois ou de quatre ailes ! IL ajoute à la création ce qu'il veut.

Tous les croyants, hom­ mes et femmes, qui font le bien: voilà ceux qui entre­ ront au Paradis.

Ils ne seront pas lésés d'une pellicule de datte.

Qui donc professe une meilleure Religion - Dieu est puissant sur toute chose.

que celui qui se soumet~ à Dieu, Sourate XXXV celui qui fait le bien ( ...

) ? Sourate IV Le Coran complète ou ajoute au Livre (la Bible) La piété ne consiste pas à tourner votre face vers l'Orient ou vers l'Occident.

Traduit par D.

Masson Gallimard, 1967 L'homme bon est celui qui croit en Dieu, au dernier Jour, aux anges, au Livre et aux prophètes.

Celui qui, pour l'amour de Dieu, donne de son bien à ses proches, aux orphelins, aux pauvres, aux voyageurs, aux mendiants et pour le rachat des captifs.

Celui qui s'acquitte de la prière; celui qui fait l'aumône.

Ceux qui remplissent leurs engagements ; ceux qui sont patients dans l'adversité, le malheur et au moment du danger : voilà ceux qui sont justes ! Voilà ceux qui craignent Dieu ! NOTES DE L'ÉDITEUR « Islam signifie : acceptation de l'autre (nous pouvons reconnaître la racine du mot dans Salo.mon le pacifique et dans les salamaleks des salutations).

Avec Mahomet, le mot va signifier surtout : acceptation du tout-autre, c'est-à-dire acceptation de Dieu.

Le " musulman " est donc quelqu'un qui obtient la paix de Dieu parce qu'il se soumet à Dieu, s'abandonne à Dieu seul.( ...

) L'islam a réduit à l'essentiel Sourate II le dialogue avec Dieu.( ...

) Répéter à Dieu sa propre parole pour s'en imprégner, quelle meilleure prière sinon justement donner ce qu'on a à qui en a besoin.

Cette lampe allumée dans un désert peut éclairer les peuples déshérités.

» Jean Grosjean, « Situer le Coran », le Magazine littéraire, février 1982.

« A côté de la place à faire au Coran et au " fait coranique " dans la pensée et la culture islamiques, il convient de réserver 1, 2, 3 musée Condé, Chantilly I Giraudon 4 Bibliothèque nationale, Tunis/ Giraudon une large attention à tout ce que la sensibilité individuelle ou collective doit à un message considéré comme d'essence divine.

Au cours de treize siècles, le monde de l'Islam a continûment renforcé le rôle des facteurs passionnels d'origine religieuse, soit en les adaptant à de nouvelles conditions de vie, soit en accroissant l'empire de certains d'entre eux par l~ pratique même du culte.

» Régis Blachère, Le Coran, PUF, 1966.

ANONYME02. »

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