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Le Coran Il est la parole incréée, le verbe incarné et le souffle divin.

Publié le 05/04/2015

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Le Coran Il est la parole incréée, le verbe incarné et le souffle divin. C'est dans une caverne proche de La Mecque, Ghâr Hira, que vers l'an 610 ou 611 le prophète Mohamed entendit lors de l'une de ses retraites l'ange Gabriel, Jibrîl, lui dire : " Récite, lis, annonce (iqrâ) ". Surpris, le Prophète répondit : " Mais je ne sais pas lire ". L'ange Gabriel lui demanda alors de répéter la Parole : " Lis au Nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a créé l'homme d'un caillot de sang. Lis ! Car ton Seigneur est le Très-Généreux qui a instruit l'homme au moyen du calame et lui a appris ce qu'il ignorait " (Le Caillot de sang, XCVI, 1-5). Ce sont là les premiers mots de cette " Parole " incréée et sublime, énoncée par l'ange Gabriel, annoncée par le Prophète et transmise aux hommes par le truchement de récitateurs (houffaz) dont la mémoire prodigieuse a permis de la préserver de l'oubli. Révélé dans sa totalité en une langue arabe " claire ", la langue du Hidjaz - " Mais celui auquel ils pensent parle une langue étrangère, alors que ceci est une langue arabe claire " (Les Abeilles...

« Le Coran fut successivement révélé à La Mecque – cette révélation est dite de la “ première période ” (611-622) – et à Médine – “ seconde période ” (622-632).

Il regroupe cent quatorze chapitres appelés sourates et six mille deux cent dix-neuf versets, les ayat.

Le verset, élément de base du Coran, est un signe puissant qui garantit la présence divine.

Étymologiquement, il constitue un “ miracle ” et l’actualisation d’une volonté infiniment supérieure. Les sourates sont regroupées en soixante sections distinctes appelées ahzab et de longueur variable.

Les plus longues, de la sourate II (La Vache) à la sourate LXXI (Noé), peuvent comprendre jusqu’à plusieurs centaines de versets.

La plus longue sourate du Coran qui est La Vache en compte deux-cent-quatre-vingt-six.

Les chapitres de taille moyenne vont de la sourate LXXX (Il s’est renfrogné) à la sourate XCII (La Nuit). Les chapitres les plus courts comptent parfois seulement trois versets. Ils vont de la sourate XCIII (La Clarté du jour) à la sourate CXIV (Les Hommes), la dernière du Livre saint, qui compte six versets.

Chaque section, la neuvième exceptée (il s’agit de la sourate intitulée L’Immunité), est précédée d’une invocation à Allah, une basmala, clé symbolique introduisant au mystère coranique.

Inaugurant l’ensemble, la fatiha (qui signifie “ l’Ouvrante ”, la “ Liminaire ”) est l’une des sourates les plus récitées.

Ses sept versets portent le titre prestigieux de “ Mère du Livre ”, car selon une tradition prophétique elle en résume la richesse et la complexité. On considère que c’est Zayd ibn Thabit, le secrétaire du Prophète, qui aurait lancé, sur ordre du calife Othman, entre 644 et 656, les bases de la future vulgate du Coran. Depuis lors, s’il est chanté et psalmodié dans les mosquées, le Coran est surtout recopié, médité, interprété et appris dans des écoles coraniques (madâris).

Enfin, il est énormément traduit.

Traduit en latin dès l’époque médiévale, le Coran n’a pas cessé de progresser dans toutes les langues connues de l’humanité.

Mais c’est à la fin du siècle dernier et dans le courant de celui-ci que les traductions ont été les plus nombreuses et les plus achevées.

Outre le français (pas moins de douze traductions importantes), l’allemand et l’anglais, il faut signaler, pour mémoire, le finnois (dès 1942), l’afrikaans (1950), le basque (1952), le gaélique, le lowlandais d’Écosse (1948) ou le yiddish, avec des caractères hébraïques (1950).

Il y a aussi le platt-deutsch dès 1698, le suisse romanche (1949), le volapük (langue universelle inventée en 1879 par Johann Martin Schleyer), dès 1951.

Enfin, l’hindoustani, l’uzbek, le chinois, le malinké, le swahili, le peuhl, etc.. »

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