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LE DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE - FICHE DE LECTURE

Publié le 09/06/2012

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discours

La création de comtés autarciques/utopiques coupe toute relation avec l’Etat. Le 19ème siècle a été très riche en comtés utopiques et ont, presque toujours, comme origine la thèse d’un socialiste utopique qui est Charles Fourier, qu’il organise en phalanstère (= grand domaine utopique où les travailleurs vivent en communauté selon le système idéal imaginé par Fourier). Il existe deux comtés phalanstériennes :  - Dans l’Aisne, à Guise, autour des entreprises Godin. C’est le familistère.  - Dans les Ardennes, à la suite de la répression du comté de Paris de 1871, qui a trouvé refuge à Eglemont. Un communard a créé un comté utopique qui a survécu jusqu’en 1914-1918 (WW1).  Ces comtés ont baignés dans un contexte de philosophie politique propre au 19ème siècle. La thèse de Saint Simon avait donné naissance à des comtés... 

On retrouve un certain caractère naïf dans le discours, c’est un étonnement face à la servitude dont fait preuve l’Homme, servitude qui plus est, semblant volontaire, « concept inconcevable forgé de mots qui répugnent à la langue « (C. Lefort). Selon Platon, « Etonnement est père de Sagesse « car la portée du texte est là, dans cet étonnement ; il fallait cet abord naïf des choses politiques pour montrer à quel point la situation tyrannique est absurde. En cela, le discours du jeune La Boétie fait preuve d’une fraîcheur salvatrice. Montaigne le reconnaîtra d’ailleurs dans Les Essais où il atteste du génie de son ami défunt. Toutefois, cet hommage posthume ne saurait révéler d’ombres au tableau : Montaigne insiste beaucoup sur la jeunesse de l’œuvre comme celle de son auteur au moment de l’écriture. Cette jeunesse revêt selon lui un caractère idéal, utopique : ainsi nous dit-il que l’œuvre de La Boétie lui apparaissait « vraie dans ses principes, resplendissant de beauté idéale mais impuissant à réaliser le but qui y est indiqué « à savoir expliquer la servitude et promouvoir la liberté.   

discours

« à l'Etat.

Le « Bon sauvage » a des droits naturels et il va en remettre une bonne partie entre les mains de l'Etat afinqu'Il palisse les méfaits de la vie en société./! Le « Bon sauvage » ne remet pas l'intégralité de ses droits et conserve la possibilité de quitter à tout moment lecontrat à condition de revenir à cette monade (= philosophie unité substantielle élémentaire constitutive du corps,qui compose le réel et est douée d'appétit, de perception et parfois de raison, selon Leibniz) isolée.

Il deviendraitdonc un promeneur isolé./! La perversion induite par la vie en société est une maladie incurable, donc l'Etat n'est qu'une sorte de emplâtresur une jambe de bois, ce n'est qu'un moindre mal, l'idéal de l'homme étant d'être libre.> On parle aujourd'hui d'un nouveau contrat social.

Cette philosophie est profondément ancrée dans la société.+ Thèse marxiste. Le Droit Divin et le Contrat Social présente l'Etat comme une nécessité historique, la naissance de l'Etat comme unpassage ou une nécessité pour survivre.Mais, pour Etienne de la Boétie, l'Etat n'est pas nécessaire à l'homme, et n'a rien à voir avec une nécessitéhistorique.

L'Etat vient, selon lui, d'un malencontre (c'est-à-dire d'un accident), ce qui nous amène à nous poser laseconde grand question : B/ L‘Etat est là, néfaste aux hommes, comment s‘en débarrasser ? Faut t-il prendre les armes, monter les barricades, renverser le pouvoir ?Non, car le simple fait de s'approcher du pouvoir : pervertie. Le Prince est le plus souvent le plus faible et le plus peureux d'entre nous, il n'a d'yeux que les nôtres et de mêmepour les bras.

Il faut donc se demander comme il vit et exerce son pouvoir.Nous lui fournissons ses aliments, donc il faut les supprimer et l'Etat dépérira.

Comme la branche d'arbre sans sèvedépérit et se casse.

> Très célèbre citation et reprise entre autre par le curé Néslier.

Le curé Néslier a écrit un longtestament dans lequel il dénonce la fausseté de la religion.

Il a d'ailleurs écrit : « Maintenant que je suis mort, vouspouvez me découper, me faire rôtir, je n'en ai plus rien à faire ».

Voltaire fut le premier à éditer son testament.Toutes les informations sur le curé Néslier sont disponibles au Cremlin.

Il faut refuser de servir et nous voila libre.Ne plus servir à cette époque correspondait à ne plus payer l'imposition, ne plus participer aux corvées féodales etne plus participer à l'armée.

Aujourd'hui, il faudrait ne pas être déclaré à la naissance, ne pas aller à l'école publique,etc.En 400 ans, l'Etat a multiplié les marques de servitude.

De plus, l'Etat ne nous tient pas seulement dans la servitude,mais nous la fait aimer.

Il est de plus en plus difficile d'échapper à la servitude.

Malgré cette difficulté, il existeratoujours des mouvements de résistance à l'Etat comme les guerres paysannes (La Guerre des paysans en Allemagneau XVIème siècle, ENGELS et Apocalypse au Mexique, MEYER), avec Martin Luther luttant contre le pape catholiqueaimant bien trop les biens matériel à son goût > Le Christ Roi. Au début du 20ème siècle, l'Etat mexicain, jeune, laïque et républicain entreprend une réforme agraire (=del'agriculture ou des terres agricoles) qui ne plaît pas aux paysans > Cristeros.

Les paysans s'attaquent au pouvoirtemporel et religieux, cette attaque aura comme résultat l'extermination de l'armée paysanne, noyée dans un bainde sang.-> Ont l'art et la manière de créer des alliances contre nature.

Les paysans ont contre eux des pouvoirs différentsqui s'allient contre eux.-> Révoltes qui se terminent très mal pour les paysans.

Elles sont réprimandées avec une férocité extrême.-> Les paysans contestent et mettent en danger toutes sortes de pouvoirs.

Il s'agit de contestations radicales (=àla racine) de tous les pouvoirs.

Ceci s'explique par le fait que face à cette contestation : aucune négociation n'estenvisageable.

Les paysans ne veulent ni avoir le pouvoir, ni le partager, ils veulent le supprimer.De plus, l'Etat ne négocie pas. La création de comtés autarciques/utopiques coupe toute relation avec l'Etat.

Le 19ème siècle a été très riche encomtés utopiques et ont, presque toujours, comme origine la thèse d'un socialiste utopique qui est Charles Fourier,qu'il organise en phalanstère (= grand domaine utopique où les travailleurs vivent en communauté selon le systèmeidéal imaginé par Fourier).

Il existe deux comtés phalanstériennes :- Dans l'Aisne, à Guise, autour des entreprises Godin.

C'est le familistère.- Dans les Ardennes, à la suite de la répression du comté de Paris de 1871, qui a trouvé refuge à Eglemont.

Uncommunard a créé un comté utopique qui a survécu jusqu'en 1914-1918 (WW1).Ces comtés ont baignés dans un contexte de philosophie politique propre au 19ème siècle.

La thèse de Saint Simonavait donné naissance à des comtés Saint Simonienne, et ces dans ces derniers que sont nés les premiersmouvements féministes, et qui n'ont jamais cessé de demandé à George Sand de se présenter aux élections.

GeorgeSand a d'ailleurs eu comme amant Pierre Leroux, auteur de l'Humanité.Les comtés utopiques ne plaisent pas à l'Etat. Mouvements millénaristesLes mouvements millénaristes croient en l'advenu du millénium.

A un moment X de l'histoire, les rapports de pouvoirentre hommes cessent et les hommes redeviennent libres et égaux.

Ils envisagent le retour de l'égalité et de laliberté d'une manière aussi brutale que l'avènement de la servitude selon La Boétie.En Espagne, durant la guerre civile, les habitant d'un village, entre les troupes de Franco (au sud) et lesrépublicains, ont fait cessetion (=couper tout contact) et ont proclamé le millenium.

L'aspect surprenant est qu'il n'y. »

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