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Le Pavillon d'or de Yukio Mishima

Publié le 30/09/2013

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Omniprésente dans l'oeuvre de Mishima, la mer symbolise le mouvement de la vie et permet de mieux cerner son identité. Au bord de la mer, Mizogushi comprend sa vérité. Dans son interprétation bouddhiste du monde, la beauté «est structurée de néant«. Le temple d'or prétend donner une forme à ce qui n'en a pas: il nie l'idée du Beau parce qu'il lui impose un sens définitif et trahit la mystification où sombre une culture castratrice, fondée sur des normes intangibles. Mizogushi le marginal doit détruire ce symbole qui l'empêche d'exister: «Nul doute que ce fut pour vivre que je voulais mettre le feu au Pavillon d'or«, affirme-t-il. En incendiant le temple, il réintègre le Beau à sa place, le cosmos. Il se dégage de ses propres limitations physiques : libéré d'une sexualité honteuse, il s'unit à l'espace, rejoignant le sacré au travers de l'érotisme. Le Pavillon d'or met en récit l'ambiguïté d'un comportement qui traduit, sans doute, sur un plan plus général, le rejet de la notion de norme. Comme Kawabata, Mishima lie la beauté et la pulsion de mort parce qu'il lui paraît entrer dans la logique de l'esthétique de détruire plutôt que de vénérer.

« PLAN Introduction O La société comme lieu d'accomplissement de l'homme A - L'homme, être sociable par nature B - La contrainte sociale est accidentelle C - L'oppression, c'est l'absence de société O La société comme lieu de contraintes non oppressives A - L'homme, être naturellement sociable et insociable B - La société, une contrainte nécessaire C - L'oppression sociale est accidentelle Transition O La société comme oppression nécessaire A - Limites du pouvoir de la raison B - L'oppression sociale est intérieure C - L'oppression définit l'homme Conclusion 0 Corrigé (dissertation) Introduction 1 La vie en société représente pour l'homme un grand nombre de contraintes.

Les exigences de l'ordre social, qu'elles soient d'ordre poli­ tique (lois, institutions ...

), économique (division du travail, rapports sociaux de production, mode de circulation des richesses, ...

), ou cul­ turel (croyances, traditions, ...

), s'imposent aux membres de toutes les sociétés humaines.

Ces nécessités peuvent être vécues comme des contraintes quand elles s'opposent à la volonté individuelle.

Le sujet demande si, dans ce cas, l'individu peut se résoudre à cette contrainte, y consentir ou bien s'il ne peut les vivre que comme insupportables et accablantes.

Les hommes peuvent-ils vivre les contraintes sociales sans se sentir opprimés par elles ? 1.

Les titres en gras servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.. »

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