Le personnage de COUPEAU d’Emile Zola

penchants. L’intérêt principal du personnage réside dans la peinture de son progressif avilissement jusqu’à la complète déchéance, qui constitue un véritable chef-d’œuvre de psychologie pathologique. La tragédie de Coupeau émeut moins cependant que celle des héros de Germinal, car, en dépit des efforts de Zola pour souligner la responsabilité du milieu, nous n’arrivons guère a voir dans cet ouvrier déchu une victime de la société : dans le cas de Coupeau comme dans celui de Gervaise, le milieu est une sollicitation, une tentation plutôt qu’une cause, et l’explication ultime du personnage tient à des facteurs psychologiques — ou physiologiques, car Coupeau, comme Gervaise, porte le poids de toute une hérédité de parents alcooliques.