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Le Roi se meurt D'Eugène IONESCO

Publié le 22/02/2012

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L'entourage du roi Bérenger, Marguerite sa première / épouse, Marie sa favorite, le médecin, le garde, Juliette la femme de ménage sont réunis dans une salle du trône d'allure gothique mais en triste état. Ils ont compris que le délabrement du palais et de tout le royaume sont des signes avant-coureurs de la mort du roi. Tandis que Marguerite veut le préparer dignement, Marie préférerait lui épargner la vérité. Mais voici le roi Bérenger, dérisoirement supérieur, inconscient de ce qui l'attend et qui prétend continuer à exercer son pouvoir magique sur les choses ; malheureusement, le monde ne lui obéit plus. Marguerite lui annonce qu'il va mourir "à la fin du spectacle". Bérenger essaie de chasser cette idée sinistre, mais son corps le trahit : il chancelle, il tombe. Après une période de révolte, le roi hurle sa peur sans vergogne, cherchant échappatoires et compensations. Les êtres qui l'entourent disparaissent les uns après les autres. Marguerite reste seule, majestueuse allégorie de la Mère et de la Mort, pour parachever la cérémonie. ?
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« Eugène Ionesco est l’un des créateurs du théâtre de l’absurde.

Homme talentueux dans son genre qui a marqué l’universthéâtral avec ses nombreuses pièces où la répétition et les dialogues banals prônent.

Dans ce nouveau genre dramatique sontaussi exploité l’instabilité temporelle et spatiale.

D’ailleurs, dans le roi se meurt, pièce qui a vue le jour le 15 décembre 1962,ces mêmes caractéristiques s’y retrouvent, seulement avec un double sens qui lui, ne relève pas de la banalité.

Ionesco met enjeu de façon symbolique, un roi qui doit mourir.

Pour arriver à sa fin, ce dernier doit accepter sa mort, seulement il passe parde nombreux états afin d’y arriver dont l’insouciance, le refus obstiné ainsi que l’acceptation résignée. C’est par un refus insouciant que le roi réagit vis-à-vis la nouvelle de sa mort éminente.D’abord, Bérenger ne tient pas compte des dires de Marguerite puisque cette nouvelle, d’apprendre qu’un jour nous allonsmourir, fait partie du quotidien.

Rendu à un certain âge nous savons que nous ne sommes pas éternels et qu’un jour nous nouséteindrons.

Or, le roi réagit en tenant compte de cela; «mais je le sais, bien sûr.» (p.33)Seulement, il s’obstine que le moment pour lui n’est pas venu « Vous me le rappellerez quand il sera temps.» (p.33) Celaillustre bien son déni insouciant, il n’ait pas conscient de la gravité de la situation et est encore dans un cocon de sécurité.Ensuite, Bérenger insiste sur le fait qu’il a du pouvoir sur son destin.

Il croit être le maître de sa destiné.

Il est incréduledevant la tragique nouvelle que Marguerite et le Médecin ne cesse de lui répéter.

Il s’entête à répondre: « quand je voudrais,quand j’aurais le temps, quand je le déciderai» (p.34) Lorsqu’il est question de sa mort, il refuse catégoriquement qu’ils’éteindra sous peu.

Tel que démontrer ci-haut, il croit avoir le contrôle sur son.... »

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