Devoir de Philosophie

Le soleil des Scorta fiche lecture

Publié le 15/01/2024

Extrait du document

« Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorta : résumé, personnages et analyse Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé est un roman qui a été publié par Actes Sud le 1er août 2004. Il a eu l’honneur de recevoir le prix Goncourt la même année.

Par ailleurs, le livre a également reçu le prix Eugène-Dabit du roman populiste et le prix du jury Jean-Giono en 2004.

Explorons ensemble l’histoire générationnelle de la famille Scorta Résumé détaillé chapitre par chapitre de Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé CHAPITRE 1 – LES PIERRES CHAUDES DU DESTIN Luciano revient à Montepuccio Deux heures de l’après-midi, Luciano Mascalzone est sur son âne, sous une chaleur intense, en direction du village de Montepuccio.

Cela fait quinze ans que l’homme attend ce moment pour pouvoir se venger.

Luciano est prêt à frapper n’importe quelle personne qui l’empêcherait de passer, mais il se rappelle que c’est l’heure de la sieste dans le village.

Rien n’a changé dans le village.

Les rues sont désertes.

Toutefois, il croise le père Zampanelli, surnommé Don Giorgo.

Il était parti chercher son livre.

Il voit Luciano, mais il ne le reconnaît pas.

Cela n’est pas étonnant puisque Luciano avait changé.

Il avait à présent une quarantaine d’années.

Après avoir récupéré son livre, Don Giorno finit par rentrer pour s’endormir. Luciano retrouve “Filoména” Luciano arrive à la maison des Biscotti.

Il frappe à la porte.

Au bout d’un certain temps, une femme, du nom de Filoména, ouvre la porte.

Elle est encore plus belle que ce que Luciano avait imaginé. Elle sait qui il est.

Elle le regarde sans haine ni amour et le laisse entrer.

Luciano sait qu’il se dirige tout droit vers la mort. Luciano et Filoména couchent ensemble. Flashback Flashback sur la vie de Luciano.

Celui-ci était un bandit et il aimait passer du temps dans le village de Montepuccio.

C’est là qu’il vit Filoména Biscotti, une jeune femme issue d’une famille modeste.

Il était obsédé par elle.

Conscient qu’il ne pourrait jamais jouir d’un avenir avec elle, il lui prend le désir de la posséder pour une nuit.

Il n’eut pas le temps de mettre son plan à exécution puisqu’il fut arrêté et condamné pour quinze années de prison.

Pendant qu’il était en prison, il repense à sa vie et s’aperçut qu’il n’avait rien fait d’extraordinaire.

Le désir de posséder Filoména augmenta de jour en www.lesresumes.com 1 / 18 jour.

Il voulait exécuter son plan quitte à en mourir. Le coup du sort Luciano sort de chez Filoména après avoir dormi à ses côtés.

Il monte sur son âne et se dirige vers la sortie du village.

Les villageois le reconnaissent.

Ils le provoquent verbalement.

Luciano continue son chemin escorté par un cortège de plus en plus grand.

À la sortie du village, il est bloqué par un groupe d’hommes.

On lui lance des pierres.

Luciano ne bouge pas.

Don Giorgio vient défendre Luciano.

Les villageois arrêtent de jeter des pierres.

Luciano apprend qu’il a couché avec Immacolata, étant donné que Filoména était morte d’une embolie pulmonaire peu de temps après son arrestation. Immacolata s’était désintéressée de la vie.

En grandissant, elle ressemblait à sa sœur aînée.

Elle avait souvent repensé à Luciano.

Cela lui procurait un frisson de plaisir.

Luciano se moque que le sort s’est joué de lui.

Il a fait ce qu’il a voulu faire.

Peu importe qu’il s’agisse de Filoména ou de sa sœur.

Luciano trouve la mort. Immacolata tombe enceinte perpétuant la lignée des Mascalzone. Les révélations de Carmela Le texte évoque une femme âgée qui marche dans un vent fort en compagnie d’un homme plus jeune.

Elle se sent fatiguée et s’appuie sur lui pour ne pas chanceler.

L’homme est vigoureux et se sent en sécurité avec lui.

Elle mentionne également qu’elle est une Scorta, une personne qui ne parle pas beaucoup et qui est considérée comme “taciturne” par les gens de son village.

La femme en question demande à un personnage nommé Salvatore de l’accompagner dans un lieu spécifique de nuit, et il est suggéré que Salvatore est intrigué par les raisons pour lesquelles cette personne (appelée Carmela) veut lui parler. Elle a apporté un cadeau, une petite planche de bois avec un billet de bateau et un médaillon gravé pour un homme nommé Korni qui a été important dans sa vie.

Elle veut que Don Salvatore le garde dans l’église et le donne à sa petite-fille, Anna, plus tard.

Elle a également apporté des cigarettes pour fumer avec Don Salvatore et se sentir proche de ses morts.

Elle a peur de parler, mais va tout raconter. Chapitre 2 – LA MALÉDICTION DE ROCCO Rocco Immacolata donna naissance à son fils, Rocco, et trouva la mort.

Les habitants du village demandèrent à Don Giorgio s’il comptait tuer l’enfant étant donné qu’il était le fils d’un vaurien.

Don Giorgio s’énerva contre eux, les considérant pas plus humains que des animaux.

Il mit Rocco sous sa protection et l’emmena dans le village voisin et ennemi, San Giocondo.

Durant le mois qui suivit, Don Giorgio refusa d’assurer les offices.

Il ne reprit du service qu’au Dimanche des morts. Rocco devint un jeune homme du nom de Rocco Scorta Mascalzone.

Cet homme était un brigand violent et sanguinaire qui s’en prenait aux paysans et aux bourgeois.

On avait tenté de l’arrêter en vain.

Après s’être enrichi, Rocco se présenta à Don Giorgio pour qu’il puisse le marier à une femme www.lesresumes.com 2 / 18 dont il ne connaissait pas le prénom. La volonté de Don Giorgio À la fin de la cérémonie, Don Giorgio demanda un entretien avec Rocco.

Il lui fit part de son mode de vie.

Rocco se fit passer pour fou étant donné qu’il était né d’un mort et d’une vieille.

Son argent était ce qui lui permettait d’être respecté.

Don Giorgio lui fit comprendre qu’en lui ayant laissé la vie sauve, c’était comme s’il était lui-même responsable de tout ce qui était arrivé.

Rocco ne voulut plus rien entendre et décida de s’en aller. Rocco laissa Montepuccio tranquille et étendit son influence plus loin dans les terres.

On racontait que sa femme était muette.

Elle lui donna trois enfants : Domenico, Giuseppe et Carmela.

Les enfants passaient leur temps dans le village.

Seul Raffaele, surnommé Faelucc’, jouait avec eux.

Ses parents l’apprirent et le ruèrent de coups tous les soirs, jusqu’à ce qu’ils soient lassés.

Ils décidèrent de faire une croix sur leur enfant le qualifiant de “vaurien”. Le retour de Rocco En février 1928, Rocco revint au village.

Il ne montrait plus aucune animosité envers le village. Un soir, Rocco se présenta à Don Giorgio pour se confesser.

Il raconta tous ses crimes sans omettre un seul détail.

Don Giorgio lui fit comprendre qu’il n’avait pas le pouvoir de le faire absoudre.

Il devait s’en remettre à la colère de Dieu.

Rocco décida de léguer toute sa fortune à l’Église pour qu’elle puisse redistribuer l’argent à tous les villageois.

Il expliqua au prêtre qu’il ne voulait pas donner l’argent à ses enfants, jugeant que ce n’était pas un cadeau de leur léguer des biens volés. Rocco ne demanda qu’une seule chose à Don Giorno, que ses enfants puissent être enterrés comme des princes.

Il savait qu’en les dépossédant de tout leur argent, ils vivraient comme des “vauriens” et il voulait absolument qu’ils puissent obtenir une mort digne. La mort de Rocco Quand Don Giorgio accepta, Rocco retourna chez lui et, après avoir eu un geste tendre à sa jeune fille, Carmela, il s’alita.

La rumeur de l’agonie de Rocco se répandit dans tout le village.

Des villageois décidèrent d’aller voir ça de leurs propres yeux.

Dans un dernier effort, Rocco se releva et inspira une nouvelle fois la terreur en répétant tous les méfaits qu’il avait faits avant de retomber sur son lit et d’épouser la mort. Le lendemain, Rocco fut enterré et Don Giorgio apprit aux villageois l’intention de Rocco de léguer toute sa fortune à l’Église.

La muette semblait indifférente.

Dans son cercueil, Rocco semblait sourire.

Il avait réussi à faire ce qu’il voulait faire de son vivant : mettre le village à sa merci.

Il offrait l’opportunité à ses enfants d’être de “bon chrétien”.

Devant la tombe de leur père, les enfants, accompagnés de Raffaele qui tenait la main de Carmela, ne pleuraient pas.

Ils avaient la haine.

Ils l’avaient bien compris, ils étaient pauvres. Les propos de Carmela Carmela emmène Don Salvatore, sur un vieux terrain abandonné.

Là, ils s’assoient sur un vieux banc www.lesresumes.com 3 / 18 en bois qui était autrefois un confessionnal dans l’église locale, mais qui a été remplacé et laissé dehors pour se détériorer.

Elle explique qu’elle vient souvent s’asseoir sur le banc et réfléchit à sa relation avec son père décédé, Rocco, qui était une figure redoutée et puissante du village.

Elle se souvient d’un moment précis où Rocco s’est éteint en disant “Réjouis-toi, je suis en train de mourir”, ce qui l’a laissé dans un état de confusion et de.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles