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Léon BLOY : La Femme pauvre

Publié le 06/10/2012

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Le progrès dans la spiritualité, hors duquel rien ne lui importe, il (Léon Bloy) l'a recherché dans une multiple et constante oeuvre d'exégète, expliquant (...) par de précises méthodes tous les aspects du réel, et orientant sa quête de l'Absolu selon les mêmes objets de contemplation : souffrance de Jésus crucifié, espérance de l'avènement final du Saint-Esprit, plaintes et menaces de la Sainte Vierge sur la montagne de la Salette.

« Vénu s.

Mercié C omm en cée en 18 87 , La Femme pauvre n'est é dit ée qu'en 18 9 7.

en rais on d es nombr eux pro bl èm es d' ar gent de L éon Bloy l'o bli geant à diversijï e r se s tra­ v aux .

Il publi e en our re Le Salut par les Juifs, e n 1 892.

L a Fe mme pauvr e es t lar gement no ur ­rie par des é l•éne­ m ent s r éels surv e nus lo rs de la vie de L éo n Bl oy.

do nt no us re tr ou vo ns la m en ­ ti on dan s son j our ­ na l.

Le livre "L' histoire d'une jeune fille" D ans un taudis de Grenelle, Clotilde Maréchal vit entre une mère sournoise et "pathétique" et un beau-père alcoo­ lique.

Devant, sur les instances de celui-ci , s'instituer modèle d 'un peintre célèbre du nom de Gacougnol , Clotilde rompt, à son contact , avec son milieu.

Entre les mains de Gacougnol, elle se confronte au monde de la peinture et des artistes, écri­ vains et musiciens, et fait notamment la rencontre de Marche­ noir, grâce auquel elle découvre la mystique , et de Léopold dont elle deviendra l'épouse.

Par la suite , la misère et la mort de leur fils Lazare accablent le jeune couple, qui, l'espérance succédant au désespoir, supplie un Dieu absent de venir à le ur aide.

C'est de cette supplique éterne lle que mourra Léopold , livré , tel un templier , aux flammes de l' incendie de l'Opéra­ Comique , et que Clotilde , au même instant, sentira monter en elle une colonne de feu, la métamorphosant, par ces noces mys­ tiques , en sainte .

Pour une fiction mystiqu e C e qui surprend à la lecture de ce livre, c 'e st le pouvoir que possède Léon Bloy pour construire, à partir d'une situa­ tion initiale banale, un récit dont l'originalité s'inscrit par et en raison de cette banalité.

En effet , Léon Bloy analyse dans La Femm e pauvre l'éveil de la conscience à la sainteté, le désir d 'être en Dieu et pour Dieu.

Il reconstitue , par l'intermédiaire de Clotilde, la lente irruption divine en l'âme , poussant le per­ sonnage hors de toutes mesures et le propulsant au cœur d'un surnaturel divin ; les songes et les prophéties participent à ce surnaturel et accompagnent Clotilde dans cette montée vers la lumière.

La fiction, devenue mystique, permet à Léon Bloy de servir le roman.

Parallèlement , il introduit, au sein du tissu nar­ ratif , de s digressions exégétiques et poétiques rompant avec une certaine tradition romanesque.

La Femm e pauvre, comme Le Dése sp ér é, est un appel au dénuement de l'être , afin que 1 'homme , à 1 'image du Christ , so it "pauvre et crucifié".. »

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