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Les Affinités électives de GOETHE (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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Goethe disait des Affinités électives (1809) qu'il en devait l'inspiration au philosophe Schelling (1775-1854), instigateur de la philosophie de la nature. Et il est vrai que son roman est profondément imprégné de cette théorie qui enseigne l'universalité des lois de la nature, c'est-à-dire qu'elles valent pour le moindre atome comme pour les actions humaines. L'esprit et la nature sont une seule et même chose, ce que ce roman illustre bien. Goethe entraîne quatre aristocrates dans un huis clos où l'amour sera germe de mort.

« X\ Ill·· Sll·T LE , , k j Les Affinités électives Goethe disait des Affinités électives ( 1809) qu'il en devait l'inspiration au philosophe Schelling (1775-1854), instigateur de la philosophie de la nature.

Et il est vrai que son roman est profondément imprégné de cette théorie qui enseigne l'universalité des lois de la nature, c'est-à-dire qu'elles valent pour le moindre atome comme pour les actions humaines.

L'esprit et la nature sont une seule et même chose, ce que ce roman illustre bien.

Gravures de P.

E.

Vibert La passion sème le trouble dans la paisible retraite L e baron Édouard, riche propriétaire terrien, vit dans une paisible retraite en compagnie de sa femme Charlotte.

Édouard lui fait part un jour de son désir d'accueillir chez eux un vieil ami, le Capitaine, qui connaît des revers de fortune.

Il obtient 1' accord de sa compagne au prix d'une autre invitation, celle de la nièce de Charlotte, Odile, qui finit ses études en pension.

Les deux invités arriveront le même jour, et les quatre personnages s'entendront à merveille.

L'officier contribuera à aménager le domaine d' Édouard, et la belle Odile aidera Charlotte dans ses travaux domestiques.

Mais cette entente se brisera sur la passion naissante d'Édouard pour Odile et celle de Charlotte pour le Capitaine.

Un amour partagé, que la nièce refuse de vivre par respect pour sa tante Charlotte.

Odile, incapable de résoudre ce dilemme, se laissera mourir, suivie dans la tombe par Édouard.

La nature dans tous ses états G oethe, au crépuscule de son activité littéraire (Les Affinités électives sont sa dernière œuvre en prose, bien qu'il meure vingt-trois années plus tard, en 1832), semble renouer avec le romantisme des Souffrances du jeune Werther, écrites lorsqu'il avait vingt-cinq ans, en 1774.

L'on retrouve en effet dans ce roman le motif de la passion, comme celui de la mort qui 1' accompagne inéluctablement, avec des ac- G oethe entraîne quatre aristocrates dans un huis clos où l'amour sera germe de mort.

cents d'un lyrisme proche de l'œuvre de jeu- ---......,�--- �-���-��� nesse.

Mais il ne faut pas s'y tromper ; ici, la passion est soumise à un jeu de miroirs avec la nature, elle vient presque 1' « illustrer ».

Les « affinités » dont parle Goethe, ce ne sont pas celles des cœurs, mais plutôt celles des mo­ lécules, des particules chimiques, dont s'en­ tretiennent un soir les quatre personnages du roman.

Les passions, éloignées de leur ton ro­ mantique, deviennent 1' illustration humaine des lois de la nature.

Des lois qui sont celles de l'union ou de l'incompatibilité des corps, et dont les personnages vont subir la détermination.

Ce huis clos de campagne n'est pas non plus un véri­ table isolement : à travers les protagonistes (aristo­ crates, paysans ou bourgeois), Goethe dessine aussi le tableau de son époque et livre ses vues sur l'éducation, le mariage ou la vie mondaine.

«On assigna à l'hôte, dans l'aile droite du château, un logement spacieux et agréable ...

». »

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