(résumé & analyse) AFFINITÉS ÉLECTIVES (Les) de Johann Wolfgang Goethe
Publié le 17/09/2016
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«inextricables Incertitudes» auxquelles est exposée l'existence humaine, en même temps que par un sentiment de profonde pitié pour le destin douloureux qui en découle. C’est la possibilité même de vivre qui, dans le conflit entre l’amour et le devoir, est mise en question. Aucun rayon d'espérance ne se manifeste. sinon dans des , lointains mystiques, au delà de la dernière frontière, où toutes choses rencontrent la paix. « le sein de Dieu ». La poésie des Affinités élective est une poésie douce et triste, faite de cet aimer et souffrir qui brûle les âmes comme une flamme et les fait se consumer. Sa pure incarnation est Ottllie. Délicate, fine, fragile - avec scs grands yeux noirs, affectueux, pénétrants et profonds - -elle est la créature de vérité qui éclaire tout le roman. Les autres personnages - malgré leur bonté, leur sagesse et leur prudence -se meuvent dans une atmosphère viciée par des compromissions et des accommodements. Alors que Charlotte et Edouard sont déjà désunis moralement, il suffit d’un fugitif trouble de leurs sens provoqué par une occasion, pour les faire toml>er dans les bras l’un de l'autre, presque contre leur volonté. Dans la suite, la nature s'en venge, par une malicieuse ironie : l'enfant qui naîtra de cette équivoque • nuit d'amour » aura les traits des chers absents : le visage du Capitaine et les yeux d'Ottilie.
Avec sa grâce fragile et un peu maladive et cette sensibilité empreinte de dévouement et d’humilité, qui la fait, lorsqu’on lui demande quelque chose qu'elle ne peut accorder, éviter de répondre par des mots ». se contenter d'élever ses deux mains jointes, en les appuyant contre son cœur. et. se penchant un peu en avant, d'implorer avec un regard triste et doux, auquel on ne saurait résister », seule, Ottilie est incapable de sortir du droit chemin. Sous son apparente passivité, c'est une espèce de nécessité de la nature qui la guide : sa vie est une succession d’illuminations Intérieures qui lui en font prendre conscience petit à petit. Toute son existence en reçoit un rythme affaibli et un peu lent, mais aussi chacun de ses mouvements la marque de quelque chose d’absolu, de définitif, d’irrévocable. Il en est ainsi même de son amour pour Édouard : sentiment nui vit en elle, mais ne dépend pas de sa volonté. Elle aime Edouard « comme on respire, voit, entend ». Elle aime Édouard parce
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demeure inta ct comme celui d'une )Ulinte .
Il devient l'objet de la véné.rallon ~ou•tanto des fidèles et rePOSe dans une cba»elle ROthloue.
ofl un Jeune architecte.
cba111ê de la restauration de l'éc11f\ee, y a peint a vec amour et llresque
lnoon!!Ciemment.
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Létes d'anges.
Quelque temps s'écoule.
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J>ar la.
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»
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