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Les Amours de Pierre de Ronsard (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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ronsard
D'abord accueilli avec froideur, Ronsard parvient, entre 1550 et 1558, à s'imposer. Il est reconnu à l'unanimité par ses compagnons de la Pléiade comme le « prince des poètes » ; ses recueils circulent à la Cour et sont réédités à plusieurs reprises, bien qu'ils rompent avec les grands principes de la poésie de l'époque. Dix ans après ses débuts, Ronsard n'hésitera pas à proclamer lui-même sa royauté littéraire. Dans ce recueil de poèmes lyriques, Pierre de Ronsard chante l'amour à travers les femmes qu'il a aimées avec une sensibilité et un style sans pareil pour l'époque.
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« « Et sans savoir combien la Muse apporte D'honneur aux siens » ( sonnet 95 ) Or ce n'est pas la muse qui inspire le poète, mais la beauté de Cassandre : « Mais aussitôt que de vous je m'épris […] Que d'ignorant je devins bien appris » (sonnet 95) - Idée platonicienne selon laquelle l'amour humain, terrestre met sur la voie de l'amour divin. - Sonnet 98 : Poète comme démurge, poésie un art sacré : « Soit que j'écrive, ou soit que j'entrelasse // mes vers au luth, toujours il m'en souvient.

» - Sonnet 70 : référence mythique à la « barque » du passeur qui faisait traverser le Styx aux morts. - Sonnet 71 : le 1 er quatrain installe le poète dans un contexte guerrier (le dieu « Mars ») mais on change de registre avec l' « archerot » qui peut renvoyer à la guerre et à la violence, mais en continuant sa lecture du sonneton s'aperçoit que cet archer est en fait L'Amour.

La passion du poète est détournée de la fonction guerrière auprofit de l'amour, avec pour point commun entre les deux la douleur. -Sonnet 73 : Définition du rôle du poète.

V.4, la périphrase semble faire référence à Orphée ; le poète se pose comme un héritier d'Orphée, il est donc lié audivin, à l'amour malheureux, à la lyre et au chant, ainsi qu'à la magie ( « enchanteur »).

On notera que ce termed' « enchanteur » est repris dans deux sonnets très proches (sonnet 73 et 74) et qu'il y a un jeu sur la polysémie : enchanteur = magicien / enchanteur = celui qui chante. =>Reprise de thèmes antiques m ais modifiés. L'art de la Renaissance : emprunte à l'Antiquité des signifiants laissés vides par ignorance du sens des cultes païens et leur donne une coloration chrétienne motifs décoratifsconstituant progressivement des référents et une connivence culturelle. b) la représentation du monde macrocosme/microcosme logique de la représentation : le macrocosme et microcosme forment une unité dont le lieu de manifestation terrestre est le corps humain, et plus précisément le corps de la femme divinisée. -Sonnet 96 : Le principe de l'imitation des genres : « Pour mile fois en mile cors renaitre »( Théorie pythagoricienne de la métempsycose). -Sonnet 95 : Tout = 3fois avec la place centrale de Tout ou vers9.

Le tout devient cosmique. -Sonnet 97 : Le cosmos : « gouffre, m'oufre » -Sonnet 73 : le poète établit une relation entre le monde des poètes ( microcosme) et l' « Univers» ( le macrocosme), ce qui met en valeur la puissance, la force de la poésie. -Sonnet 72 : Le nombril de Cassandre, mériterait qu'on lui bâtisse une ville : là encore il s'établit comme des « correspondances » entre le corps féminin et le monde, cette relation est encore mise en valeur par la rime interne« nombril / ville ». »

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