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Les déshérités, François-Xavier Bellamy

Publié le 02/10/2022

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« Par ce titre, ce petit groupe nominal, les déshérités, François-Xavier Bellamy produit à la fois un aphorisme puissant et un pied de nez géant à la pensée de Bourdieu écrivant et dénonçant les « héritiers », décrivant et dénonçant la reproduction sociale par l’école.

L’école bénie de nos grands-parents, la méritocratie républicaine des précédentes républiques baignait déjà dans des dogmes philosophiques opposés à la transmission. La faute à qui ? Trois salves ont été portées par ces modernistes pour stopper la transmission de la culture, les trois salves furent le fruit de raisonnements différents mais qui se fondent tous dans une négation ou le refus de l’histoire collective de l’humanité, le fantasme d’un individu ou d’une génération spontanée.

En bon professeur, FX Bellamy le sait bien, c’est pourquoi il prend du temps à nous expliquer ce qu’a produit le doute cartésien sur la pensée occidentale.

Le projet cartésien est révolutionnaire selon FX Bellamy, il se débarrasse de la tradition et de la transmission au profit de l’unique raison sortie de l’unique Moi.

1000 ans pour transmettre cette recette, ou plus exactement 1000 ans au bout desquels un collectif riche de sa culture transmise, a pu l’inventer. “Mauvaise Nouvelle - Les déshérités de François-Xavier Bellamy déjà conscients, nous la génération X de devoir transmettre ce que nous n’avions pas appris, d’être des tétraplégiques désirant apprendre la boxe à nos enfants.” La crise de transmission selon Bellamy viendrait de lui.

Descartes a tellement inspiré les sciences en fournissant la méthode scientifique que tous les enseignements scientifiques en ont impactés. L’influence de Rousseau sur la pensée pédagogique contemporaine est plus importante encore, selon Bellamy.

En fait, nous rejouons du Rousseau tous les jours, mais sans être aussi radical que lui.

En effet, la culture nous éloigne de la nature, état d’innocence originel que nous avons perdu en développant la civilisation.

Dans cet ouvrage, Rousseau met en scène un maître éduquant son élève à l’aide des principes qu’il a lui-même établis. On n’apprend rien dans les livres, déclare Rousseau,.... »

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