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Les Fausses Confidences de MARIVAUX (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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marivaux
Familier des brillants salons de Mme de Lambert, Mme de Tencin et Mme Geoffrin, Marivaux, ruiné par la banqueroute de Law, va tenter de vivre de sa plume. Romancier et journaliste, il est connu surtout grâce à son oeuvre dramatique, une trentaine de pièces, légères et élégantes comédies écrites principalement de 1722 (La Surprise de l'amour) à 1746 (Le Préjugé vaincu). Les Fausses Confidences, comédie en trois actes, fut représentée au Théâtre-Italien le 16 mars 1737 avec un succès fort mitigé, sept ans après Le Jeu de l'amour et du hasard. Avec cette dernière, elle est considérée comme un des chefs-d'oeuvre de Marivaux et a une place de choix dans le répertoire de la Comédie-Française. Un habile valet parvient par de subtils mensonges à rendre amoureuse de son maître une jeune et riche veuve.

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« Les Fausses Confidences Résumé : Acte IDorante, un jeune homme d’une famille honorablement connue se trouve ruiné.

Un ancien valet, Dubois, qui estmaintenant au service d’une jeune veuve, riche, bonne, sans vanité, entreprend de la lui faire épouser, le voyantépris de cette dame.

Il engage Dorante à se faire présenter dans la maison en tant qu’intendant par M.

Rémi, sononcle, procureur de la dite dame. Toute l’action est menée par Dubois, qui met en place un stratagème redoutable pour rendre Araminte amoureuse deDorante. Araminte est bien disposée pour lui dès l’abord ; elle lui trouve l’air distingué : il est bien fait de sa personne, bienrecommandé ; elle l'engage.

Elle est en procès avec le comte Dorimont qui l’épouserait volontiers pour mettre unterme à ce procès qu’il craint de perdre.

Quant à elle, qui ne se sent aucune envie d’épouser le comte, elle chargeDorante d’examiner ses papiers et de lui dire si elle a quelque chance de gagner. M.

Rémi décide que Dorante ferait bien d'épouser Marton, la jeune protégée d'Araminte, celle-ci recevant 1 000livres en cadeau du comte s'il épouse Araminte.

Bien que cette péripétie ne fasse pas partie du stratagème deDubois, elle sert bien leurs intérêts, puisqu’elle a pour but de rendre Araminte jalouse par la suite. La mère d’Araminte, une femme ambitieuse qui rêve de voir sa fille accéder au statut de comtesse, ordonne àDorante de dire à Araminte qu’elle perdra son procès, pour qu’elle n’ait d’autre choix que d’épouser le comte, maisDorante refuse d'entrer dans ce jeu, et Araminte, mise au courant, le félicite de sa probité.

Dubois, qui survientpendant cette conversation, feint d’être étonné de voir Dorante, et Dorante gêné d'être vu. Araminte, seule avec Dubois, lui demande quelques renseignements sur son nouvel intendant.

Il lui dit que c’est leplus honnête homme du monde, instruit, probe, distingué, mais qu’il a une folie en tête : il est amoureux.

On lui aproposé plusieurs partis fort avantageux, qu’il a tous refusés à cause de son fol amour.

Lorsque Araminte demande àDubois s’il connaît la personne qui lui a inspiré cette passion, il lui confie que c’est elle-même.

Elle est étonnée, maistouchée en même temps.

Tout en se disant qu’elle ne devrait pas garder son intendant, elle ne peut se résoudre àle renvoyer tout de suite et décide d’attendre au moins un peu, par compassion. Acte IIDorante conseille à Araminte de plaider.

Monsieur Rémy arrive pour proposer à son neveu un riche mariage, et s'irritede le voir refuser.

Marton croit que c'est pour elle.

Un portrait mystérieux est alors apporté au domicile d’Araminte,Marton est sûre que c'est le sien, mais, quand Araminte ouvre la boîte en présence de sa mère et du comte, tousdécouvrent que c’est un portrait d’elle. Araminte apprend de Dubois que le projet de marier Dorante et Marton est une invention de Monsieur Rémi, et que leportrait a bien été peint par Dorante.

Araminte décide alors de lui tendre un piège. Elle l'oblige à écrire une lettre annonçant au comte qu'elle accepte de l'épouser.

Il est troublé, inquiet, maissoupçonnant le piège, ne se dévoile pas.

Marton vient annoncer qu'elle est prête à l'épouser ; il explique alors àAraminte qu'il ne peut pas, car il aime ailleurs.

Comme il ne veut pas dire qui, elle ouvre la boite du portrait, il sejette alors à ses genoux et lui demande pardon.

Araminte lui pardonne, mais affirme ensuite à Dubois qu'il n'a pasparlé Acte IIIMarton, ayant compris que Dorante ne s’intéresse nullement à elle, subtilise une lettre, sur les conseils de Dubois.Cette lettre que Dorante a écrite à l'instigation du même Dubois, fait part à un destinataire imaginaire de sa passionpour Araminte et de son désir de s'expatrier, par honte de l’avoir offensé. Madame Argante essaie une dernière fois de convaincre sa fille de renvoyer Dorante et se dispute avec MonsieurRémy, furieux qu'on traite son neveu d'impertinent à l'air galant et la mine doucereuse.

Marton, qui voit en la lettreune vengeance idéale, la fait lire au comte à haute voix, en présence de tous les protagonistes.

Cette lettre, quiavait pour but de rendre publique sa passion, Dorante ne la renie pas.

Araminte, particulièrement énervée, congédietout le monde. Elle reproche à Dubois d'avoir trahi son ancien maître, rend son amitié à Marton qui vient s'excuser, et accepte queDorante vienne lui faire ses adieux, avant de finir par lui avouer qu’elle l’aime.

Il lui confesse alors que la plupart desrapports qu’on lui a faits étaient de fausses confidences, et que c’est Dubois qui a tout mené.

Il n’y a de vrai quel’amour profond qu’il éprouve pour elle, et le portrait qu'il a peint. Elle lui pardonne tout en faveur de cet amour et de sa franchise.

Le comte, qui a compris que Dorante lui a plu, seretire avec élégance, Madame Argante affirme qu'il ne sera jamais son gendre, mais Araminte n'en a cure, et Duboisse félicite de sa victoire.. »

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