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Les Faux-Monnayeurs d'André Gide

Publié le 10/05/2011

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Bernard Profitendieu vient de découvrir qu'il est un bâtard et décide de quitter la maison familiale. Il rencontre au Luxembourg son ami intime Olivier Molinier. Comme tous les mercredis après-midi, ils prennent part à une causerie littéraire avec quelques-uns de leurs camarades. Le même jour, le juge d'instruction Profitendieu revient chez lui, accompagné de son collègue Molinier, président de chambre. Ils évoquent des affaires de moeurs où sont impliqués des mineurs.  Profitendieu trouve en rentrant chez lui la lettre d'adieu par laquelle son fils s'estime désormais libre de tout lien envers lui. Cette lettre agressive, qu'il trouve injuste, le blesse beaucoup. Il annonce à sa famille le départ de Bernard. Celui-ci passe la nuit chez Olivier qui dort dans une chambre séparée qu'il partage avec son jeune frère, Georges. Ce dernier fait semblant de dormir mais écoute la conversation des deux amis.

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« Olivier est allé chercher son oncle Edouard à la gare Saint-Lazare.

Paralysés l'un et l'autre, ils ne peuventcommuniquer.

Bernard les a suivis à distance et quand il a vu le bulletin de la consigne qu'Edouard distraitementfroissait et jetait, il l'a ramassé.

Il s'empare de la valise d'Edouard qui contient un portefeuille bien garni et le journald'Edouard ainsi que la lettre de Laura.Bernard loue une chambre d'hôtel et lit le Journal d'Edouard.

Dans les notes datées du 1" novembre de l'annéepassée, l'écrivain raconte comment il a surpris un enfant en train de voler un livre, c'était son neveu, le petitGeorges Molinier, qu'il ne connaissait pas.

Dans son journal des 2 et 5 novembre, il est question du mariage de Lauraavec Douviers, un universitaire qu'Edouard juge « abstrait et jobard ».

Edouard manifeste une véritable fascinationpour son neveu Olivier.

Les parents de Laura sont protestants, ils tiennent une pension où Edouard avait habitépendant deux ans, pour être près de Laura.

Il évoque avec celle-ci un pensionnaire étrange, nommé Strouvilhou,qu'ils ont connu à cette époque.

Le grand-père de Laura, Azaïs, tient à Edouard des propos élogieux sur le neveu decelui-ci, Georges.

Edouard soupçonne une mystification.

Puis, l'écrivain a un entretien avec Sarah, la soeur deLaura, qui lui montre le carnet de son père le pasteur.

En lisant ce Journal, Bernard éprouve un sentiment de jalousieà l'égard d'Edouard et d'Olivier.Il continue sa lecture.

Dans ses notes du 8 novembre, Edouard raconte la visite qu'il a rendue à un vieux professeurde piano, La Pérouse, qui lui a parlé de son petit-fils Boris que le vieillard n'a jamais vu et qui est pourtant ce qu'il ade plus cher au monde.

Ensuite, Bernard lit la lettre récemment adressée à Edouard par Laura.

Aussitôt, le jeunegarçon ne pense plus qu'à Laura, il brûle de la sauver. Amours croiséesBernard rend visite à Laura.

Il lui propose son aide.

Edouard, arrivé à l'hôtel peu après Bernard, surprend leurconversation derrière la porte.

Il entre et, prenant la situation au vol, non sans amusement, embauche Bernardcomme secrétaire.

Puis Edouard se rend chez les Molinier avec l'espoir d'y retrouver Olivier.

Mais celui-ci est absent,il a pendant ce temps un rendez-vous avec Passavant.

Celui-ci lui propose la direction d'une revue littéraire.

Onannonce à Passavant un visiteur du nom de Strouvilhou.

Olivier rentre chez lui au moment où Edouard, las del'attendre, vient de partir.Vincent file le parfait amour avec Lilian qui le persuade de quitter Laura.

Lilian fait des projets d'avenir.

Désormais,Vincent est riche grâce à l'argent gagné au jeu.

Elle met Vincent en garde contre Passavant et le presse d'envoyerà Laura les cinq mille francs qu'il lui avait promis.

Vincent n'ose pas lui avouer qu'il est déjà passé à l'hôtel de Laurapour remettre cet argent à celle-ci mais qu'il s'est heurté à une fin de non-recevoir.

Laura lui a renvoyé les billetsavec ce simple mot : « Trop tard!»Robert de Passavant rejoint les deux amants.

Ils vont passer la soirée ensemble à la terrasse d'un hôtel.

Vincentparle de zoologie.

Puis Passavant manifeste un vif intérêt pour Olivier qu'il souhaite emmener en voyage, projet pourlequel il demande et obtient la permission de l'aîné des frères Molinier.Le Journal d'Edouard relate la perte de sa valise.

Il raconte ensuite la visite qu'il vient de faire au vieux La Pérouse.Celui-ci l'a chargé de rechercher son petit-fils Boris qui se trouve en Suisse et de le lui amener.

DEUXIÈME PARTIE — Saas-Fee (Suisse) Crispations et désillusionsEdouard, Bernard et Laura partent pour Saas-Fee, en Suisse.

Bernard écrit à Olivier pour le mettre au courant desderniers événements.

Il raconte les amours de Laura et Vincent, avoue qu'il est amoureux de la jeune femme.

Ildécrit aussi son rôle auprès d'Edouard, leurs courses en montagne.

La lecture de cette lettre plonge Olivier dans lestourments de la jalousie : « ...les démons de l'enfer l'habitèrent.

Le lendemain matin il se précipita chez Robert.

Lecomte de Passavant l'attendait».Dans son Journal, Edouard parle du petit Boris qu'il n'a pas eu de mal à trouver.

Boris a été laissé par sa mère à lagarde d'une doctoresse polonaise, Mine Sophroniska.

La petite fille de Mme Sophroniska, Bronja, est la compagne dejeux de Boris.

Celui-ci a de mauvaises habitudes, il se livre à l'onanisme et croit que ce sont des «pratiquesmagiques» liées à ce qu'il appelle «son talisman », un bout de parchemin.

La doctoresse veut l'en guérir et exposeson traitement à Edouard : il consiste à faire parler le petit, à l'amener à dévoiler ses rêves et toutes ses pensées,même les plus impudiques.Edouard, Bernard et Laura ont tous trois des raisons d'être mécontents les uns des autres.

Laura est irritée contrela sollicitude d'Edouard, Bernard ne se sent pas utilisé comme il le voudrait, en tant que secrétaire.

Mme Sophroniskademande à Edouard de leur parler de son futur roman et le temps passe en de longues discussions littéraires.Edouard consigne dans son Journal sa mauvaise humeur de s'être laissé aller à des confidences ridicules.

Il découvresur le registre de l'hôtel qu'un voyageur du nom de Strouvilhou y a séjourné un mois et est reparti peu avant leurarrivée.Bernard déclare son amour à Laura qui le refuse.

Elle s'apprête à renouer avec son mari, Douviers, qui lui a pardonnéet lui demande de revenir.

Bernard renonce à Laura.

Il lui confie qu'il met plus haut que tout la probité,l'authenticité, des qualités qu'il n'a pas trouvées chez la plupart des gens qu'il connaît.

Il avoue ses doutes quant àla valeur d'Edouard, en tant qu'écrivain.

Celui-ci continue à s'interroger dans son Journal sur « le sujet profond» deson livre et sur la méthode à suivre.Il apprend de Mme Sophroniska que celle-ci a remis à Strouvilhou «le talisman » de Boris.

Edouard persuade ladoctoresse de lui confier Boris : il a l'intention de le placer chez les Vedel-Azaïs.

Mme Sophroniska croit avoir guériBoris de ses pratiques «magiques».

Bernard reçoit une lettre d'Olivier.

Celui-ci, ayant passé son bachot, a étéautorisé par ses parents à voyager avec Passavant.

Ils se trouvent tous les deux en Corse.

De plus, Olivier est,grâce à Passavant, rédacteur en chef d'une revue littéraire, Avant-garde.

Edouard, à qui Bernard montre la lettre. »

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